Le marathon budgétaire qui a démarré le mois de novembre à l’Assemblée nationale a été clôturé, ce dimanche. Et, c’est le ministre des Finances et du Budget qui a été le dernier à se présenter devant les députés pour défendre son budget. Cette séance plénière a été une occasion pour l’argentier de l’Etat de rappeler les importants résultats de son département, au titre de la gestion écoulée 2020 et de celle en cours. Abdoulaye Daouda Diallo a d’abord insisté sur la note de 80 %, récemment accordée par la Commission de l’Uemoa, dans le cadre de la transposition et de la mise en œuvre des directives du cadre harmonisé des finances publiques au sein de l’Union. Mais ce n’est pas tout, car il a, entre autres, abordé les réalisations effectuées dans différents domaines, notamment dans la gestion comptable et financière de l’Etat et autres organismes publics,
«En 2020, les recouvrements de recette fiscales et non fiscales se sont établis à 2998,7 milliards de F Cfa, soit un taux de réalisation de 94,9 % par rapport aux prévisions»
Le ministre a évoqué également la gestion du portefeuille de l’Etat, le cadre de la gouvernance de la dette publique avec la réorganisation et la redynamisation du Comité national de dette publique ainsi que dans le cadre du programme ‘’élaboration des lois de finances et suivi de l’exécution’’. En termes de réalisation, Abdoulaye Daouda Diallo a relevé qu’en 2020, les recouvrements de recette fiscales et non fiscales se sont établis à 2998,7 milliards de F Cfa, soit un taux de réalisation de 94,9% par rapport aux prévisions, alors que l’exécution budgétaire de son département est ressortie à 97,4 milliards F Cfa, contre des crédits ouverts de 106,7 milliards F Cfa, soit un taux de consommation de 91,2%.
«Au titre de la gestion 2021, des performances ont été notées dans la mobilisation des ressources grâce, notamment au ‘’Plan Yaatal’’ et à la qualité de signature de l’Etat qui demeure très appréciée par les investisseurs»
«L’exécution en cours du budget 2021 est marquée par la reprise économique, en dépit d’une forte troisième vague de contaminations à la Covid-19. Ainsi, la croissance de 2021 devrait se présenter sous de meilleurs auspices pour s’établir à 5 % contre une prévision initiale de 3,7 %», précise le ministre. «Au titre de la gestion 2021, des performances ont été notées dans la mobilisation des ressources grâce, notamment au ‘’Plan Yaatal’’ et à la qualité de signature de l’Etat qui demeure très appréciée par les investisseurs, mais aussi au niveau des dépenses, avec un taux d’engagement et d’ordonnancement très satisfaisants ainsi qu’au niveau de paiement performant», ajoute-t-il.
Les plusieurs réformes annoncées
Relativement aux réformes, le ministre a insisté sur plusieurs projets. Il s’agit, dit-il, «sur la modernisation de l’administration douanière à travers le Programme de modernisation de l’administration douanière (Promad), l’opérationnalisation de la Cellule d’appui au Millénium Challenge Account au niveau du ministère des Finances et du Budget, la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme, l’approbation de la stratégie nationale d’inclusion financière 2021-2025, d’ici à la fin de l’année 2021». Il y a aussi, ajoute le ministre, «la poursuite de l’appui et de l’accompagnement des entreprises en difficulté à l’image de la Sn La Poste, la consolidation de la mise en œuvre des réformes budgétaires avec l’extension de la déconcentration de l’ordonnancement ainsi que l’amélioration de la gestion de la dette». Mansour SYLLA
