Le « Daaka » de Médina Gounass a été, ce mercredi, à feux et à sang. Un violent incendie, qui s’est déclaré sur le lieu de retraite spirituelle, un peu après la mi-journée, a fait 22 morts calcinés ou carbonisés, plusieurs blessés et des disparus. De 15 morts annoncés dès les premières minutes qui ont suivi, le bilan s’est finalement, alourdi. Les recherches se poursuivent encore.
Aussi, ce jeudi matin, la presse nationale trouve-t-elle, difficilement, les mots pour qualifier l’horreur, histoire de revenir sur ce drame. Avec des titres qui expliquent l’atrocité des flammes, chaque quotidien y va de sa titraille.
L’Observateur plante à sa Une : « Feux de l’horreur au Daaka » avec des appels à la Une qui expliquent, dans les moindres détails, le film des événements. Nos confrères, qui indiquent qu’une vingtaine de corps ont été calcinés, une cinquantaine de blessés, une centaine de disparus et des rescapés acheminés à Tamba, racontent le film de l’horreur. Le tout accompagné par cette image d’un individu brûlé au troisième degré, pieds et bras bandés, et couché sur une civière.
Pour sa part, L’As ouvre avec ce titre qui refroidit le sang, comme ce fut le cas au « Daaka ». « Catastrophe » avec des images insoutenables d’un véhicule totalement calciné et des ustensiles de cuisines dans un état déplorable.
Dans la foulée, le canard renseigne que les sapeurs-pompiers présents sur les lieux, ne disposaient pas suffisamment d’eau pour éteindre le feu. Ce qui, de l’avis de nos confrères, a plus été à l’origine du sinistre macabre.
De son côté, Le Quotidien fait, dans le jeu de mots, en titrant : « Mercredi des cendres au Daaka ». En effet, le drame s’étant déclaré un mercredi, nos confrères font le corollaire entre le mercredi qui marque le début du Carême chrétien et cette journée d’horreur dans ce lieu de retraite spirituelle.
En un mot comme en mille, toute la presse nationale n’a de sujet que cette horreur, qui a glacé le sang de tout un peuple. Dieu accueille les victimes au Paradis !
Actusen.com