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Fièvre de chikungunya apparue à Kédougou : «des mesures sont prises pour éviter la propagation du virus» (ministère de la Santé)

La région de Kédougou est l’épicentre de la fièvre de chikungunya qui a déjà infecté une quarantaine de personnes. Mais le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déjà pris les devants pour faire face à cette fièvre. Il a annoncé que des mesures sont prises pour éviter une propagation de la maladie. «Actuellement des mesures sont prises pour éviter la propagation du virus. L’équipe d’investigation du ministère de la Santé en rapport avec la région médicale de Kédougou  et les partenaires techniques, comme l’Oms et l’Institut Pasteur sont sur le terrain pour essayer de voir un peu comment faire l’évaluation des risques et apprécier l’ampleur de la maladie», a fait savoir, le directeur de la prévention, Docteur Mamadou Ndiaye, dans une déclaration à la presse.

Selon lui, c’est une maladie virale qui peut connaître des flambées et elle est transmise par un vecteur moustique Aedes ou moustique tigre. «Si la personne est piquée par le moustique  entre trois à quatre jours, elle peut développer une maladie appelée Chikungunya», a dit le directeur de la Prévention. A l’en croire, un plan de communication et de lutte était en train d’être consolidé dans la région de Kédougou en collaboration avec les autorités locales et administratives et des partenaires. «Ce plan tourne autour de la sensibilisation et de la lutte anti larvaire à travers des produits qui seront livrés par le service d’hygiène. D’autres services en dehors du ministère de la Santé peuvent également jouer leur partition à la lutte anti vectorielle», indique le directeur de la Prévention.

Comment se manifeste la maladie ? Docteur Mamadou Ndiaye explique : «la maladie se manifeste par une fièvre, des douleurs musculaires, parfois une éruption de la peau et des douleurs articulaires…  C’est une maladie qui au bout de quelques jours ou semaines peut disparaître c’est-à-dire  guérir spontanément malgré les douleurs et autres signes». La maladie peut aussi avoir des complications chez les personnes âgées allant jusqu’au décès, d’après le docteur Mamadou Ndiaye. «Avec la vie en communauté, beaucoup de personnes peuvent contracter la maladie, bien que la plupart des malades guérissent. Il n’y a pas de médication, mais des médicaments peuvent être administrés pour lutter contre les symptômes jusqu’à ce que les personnes se rétablissent complètement», renchérit-il.

Concernant la prévention, le directeur de la Prévention, Docteur Mamadou Ndiaye renseigne que celle-ci repose sur le fait de lutter contre les moustiques vecteurs, mais aussi détruire tout ce qui peut aider ou favoriser la reproduction des moustiques. Il s’agit, dit-il, des récipients artificiels à l’intérieur ou aux abords des maisons. «Il est également recommandé de coucher sous moustiquaire imprégnée, tout en sensibilisant la communauté pour connaître les signes. Globalement, la maladie n’est pas mortelle», assure-t-il.

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