Dans le cadre du renforcement des Centres de traitement des épidémies (Cte) et du relèvement du plateau sanitaire de notre pays, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a réceptionné, ce jeudi, deux centrales à oxygène de 40 m3 chacune. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, ces centrales à oxygène, destinées respectivement aux hôpitaux de Fann et Dalal Jamm, vont permettre de renforcer considérablement l’autonomie des structures sanitaires en oxygène.
«Ces centrales que nous recevons vont être positionnées dès demain à Fann et à Dalal Diam mais l’importance et l’intérêt des centrales, c’est elles sont déjà configurées en container. Il suffit juste de les poser, les brancher et de commencer la production. Ce qui nous permet d’économiser toute l’infrastructure qui devrait l’accompagner dans les anciennes technologies. C’est des centrales d’une technologie moderne de dernière génération qui peut produire 40 m3/h et remplir des bouteilles à destination d’autres structures», se félicite le ministre.
Abdoulaye Diouf Sarr a encore insisté, lors de cette cérémonie, que le Sénégal n’a jamais confronté un déficit d’oxygène. «Au moment où je vous parle, nous n’avons pas de manière objective des problèmes de production et de disponibilité d’oxygène. Depuis le 2 mars, le Sénégal n’a jamais été dans une position de rupture en matière d’oxygène», campe-t-il sur sa position.
«Nous avons décidé, dans le cadre de notre plan d’investissement, d’aller progressivement dans ce que nous avons appelé l’autonomisation en oxygène. Qu’on ne soit plus dans une position où on envoie des bouteilles dans les structures mais que chaque structure puisse disposer d’un dispositif de production autonome d’oxygène. Cela va permettre de rendre le système de santé plus résilient», a-t-il dit.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)