Le forum de Dakar sur la gestion du spectre des fréquences et la problématique de la migration vers la TNT s’est ouvert ce matin sur une recommandation forte du ministre des postes et télécommunications qui a invité les autorités de régulation africaine à une meilleure coordination et coopération aux frontières. Ceci, dira-t-il pour une meilleure gestion des ressources spectrales et pour plus de contrôle sur les opérateurs nationaux pour le bien des populations.
« La rencontre est très importante puisque les fréquences sont des ressources rares et qui font l’objet d’une très forte demande. Donc il est important que les experts puissent réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour une gestion efficace et efficiente de cette ressource mais aussi pour son utilisation optimale pour offrir aux populations des services internet a haut débit et a moindre coût », dira Yaya Abdoul Kane.
En effet, cette plateforme de haut niveau donnait l’occasion de discuter des questions d’actualité relatives à la gestion et la coordination de la politique du spectre en Afrique.
« Nous avons un défi à relever dans nos pays c’est celui de l’émergence économique et sociale. Et aujourd’hui l’économie numérique constitue une alternative pour le développement de notre pays », fera savoir le ministre.
La réflexion va également porter sur le cadre juridique et réglementaire à mettre en place pour une gestion harmonisée de cette ressource au niveau africain mais aussi international.
Au Sénégal et pour dans le cadre de la gestion de ces fréquences, l’autorité de régulation des télécommunications et des postes a lancé un appel à candidature pour accueillir trois licences de fournisseurs d’accès à internet, a annoncé Abdou Karim Sall, DG de la structure. « Ils auront besoin de fréquence pour qu’ils puissent opérer sur l’étendue du territoire » annoncera t-il.
« Donc la gestion des fréquences est une question centrale et nous veillerons pour que les résolutions qui vont sortir de cette rencontre connaissent une application dans des délais très courts », dira t-il.
La gestion du spectre et la transition de la télévision analogique vers le numérique sont actuellement au cœur des préoccupations pour un développement du secteur des télécommunications, notera t-il en outre.
« L’utilisation rationnelle du spectre suppose de gérer divers aspects notamment les demandes croissantes de spectres face à des ressource rares. Les TICs de demain devront assurer la couverture nécessaire pour les usagers, toutefois l’infrastructure correspondante ne pourra être sur pied que si le spectre de fréquence radio électrique est disponible et utilisé selon les modalités nouvelles de planification et de gestion optimale » finira t-il par conclure.
Dakaractu.com