Arrêtés dans le cadre du massacre de Boffa Bayotte, il y a trois ans, René Capain Bassène et ses codétenus incarcérés à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor avaient entamé une grève de la faim. Cependant, des informations font état de la dégradation de la santé de certains grévistes. Près d’une dizaine sont sous perfusion. Ils sont plus d’une vingtaine à être arrêtés dans le cadre de cette tuerie, en 2018.
Après trois ans de détention, ils demandent la tenue de leur procès. Au mois d’avril dernier, ils avaient entamé une grève de la faim, suivie d’un sit-in de leurs proches devant la Mac de Ziguinchor. Cette fois-ci, ils ont décidé d’aller jusqu’au bout.
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