C’est finalement au Sénégal, pays qui l’a accueilli puis jugé, que Habré a perdu son dernier combat contre la mort. C’est le Covid qui l’a emporté, contrairement à son éternel ennemi, Idriss Déby, tué sur le champ de bataille, dans des circonstances encore troubles. C’est une page de l’histoire tchadienne qui se ferme, ainsi. Espérons que la nouvelle qui va s’ouvrir sera moins macabre.
Les deux anciens hommes forts de N’Djamena sont rappelés aux côtés du Juge Suprême. Mais leur mort à quelques mois d’intervalle est une piqûre de rappel à tous les dirigeants de ce monde, pour qu’ils comprennent que nous tous retournerons auprès du Seigneur. Aussi, la double perte des anciens puissants dirigeants tchadiens doit amener les défenseurs des droits de l’Homme à savoir raison garder, parce qu’ils ont très souvent accablé les défunts. Sans trop chercher parfois jusqu’où les accusations des familles des victimes pouvaient relever de fantasmes. En attendant que chacun de nous puisse faire son introspection, nous prions le Tout-Puissant pour qu’il accueille Déby et Habré en son paradis céleste. Amen !!!
Mame Sagar (Billet SourceA)