« Parler du Fesman à 2 mois des élections Législatives, c’est vouloir mettre Sindiély Wade en prison ». Telle est la conviction de la députée à l’Assemblée nationale, Hélène Tine.
Dans les les colonnes de L’Observateur, celle qui a quitté la mouvance présidentielle par « conviction » pour le rejoindre le camp de l’Opposition, estime que le dossier du Festival mondial des arts nègres ressuscité récemment, est du toc. Ce, pour faire mal à la famille de Wade qui s’est « résolument engagé pour les Législatives de 2017 ».
« Où étaient en 2012, ces députés qui réclament aujourd’hui, une enquête parlementaire du Fesman ? Pourquoi attendre quelques mois avant les Législatives pour ressusciter ce dossier? », s’est interrogée l’ancienne porte-parole de l’Alliance des Forces de progrès (Afp), parti de Moustapha Niass, aujourd’hui, président de l’Assemblée nationale.
Aussi, Hélène Tine a rappelé les caisses noires de la présidence, de l’Assemblée nationale, du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Car pour une justice « juste » dit-elle, il faut d’abord éclairer la lanterne des Sénégalais sur le mode de fonctionnement de ces caisses dites « noires » ou « fonds spéciaux ».
Si ce dossier refait surface, ce n’est plus ni moins, déclare Hélène Tine que « Macky agit en dictateur ».
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