L’argent est la clé qui ouvre toutes les portes. Cette idée est si bien ancrée dans les moeurs que certaines personnalités qui ont des ambitions pour notre cher ‘’Sunugaal’’ se disent que la meilleure manière de faire une percée dans l’arène politique est de s’adonner à des achats de conscience. Dans le fond, ils n’ont pas tout à fait tort.
Au pays de ‘’Thiompal’’, les milliardaires ont plus de chance d’être écoutés et adulés. Pour eux, certains griots sont prêts à créer des histoires montées de toute pièce. Pas parce qu’ils sont les plus intelligents. Mais c’est plutôt lié à leurs comptes en Banque bien garnis.
Ce n’est pas donc surprenant si on assiste aujourd’hui à l’entrée dans l’arène politique d’un nouveau type de Sénégalais qui ont fait fortune dans le business et qui comptent bien se servir de cet atout pour faire adhérer le plus de prospects à leur cause. Mais il y a un revers de la médaille. Les ‘’self-made-men’’ ont aussi leurs tares.
D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si au pays de l’Oncle Sam, on cherche par tous les moyens à empêcher un retour aux affaires du cowboy Trump. Certes, l’ancien président des États-Unis a eu le mérite d’être un bon chef d’entreprise. Mais un pays ne se gère pas comme les affaires. Il faut connaître les bonnes manières. Ce qui n’est pas être le cas pour certains qui croient que tout s’achète dans la vie.
Maam Sagar (Billet SourceA)
