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Imam Ndao : «si la Constitution sénégalaise permet la liberté du culte, elle réserve à l’Islam certaines limites»

L’audition de l’imam Alioune Ndao se poursuit ce lundi 7 mai à la barre de la Chambre Criminelle de Dakar. Imam Ndao qui avait comparu jeudi 3 mai pour répondre des chefs d’accusations d’acte de terrorisme, apologie du terrorisme, financement du terrorisme entre autres a déclaré face au juge qu’un Etat laïque ne peut pas permettre à l’Islam de s’épanouir.

L’accusé qui est adepte de l’instauration de la charia au Sénégal estime que même si la Constitution sénégalaise permet la liberté du culte, elle réserve à l’Islam certaines limites : «la laïcité est la séparation du pouvoir temporel et spirituel. Je ne crois pas qu’un Etat laïque puisse permettre à l’Islam de s’épanouir». Il estiment que tous les maux qui gangrènent la société sénégalaise comme l’insécurité, la déperdition de la société, la pauvreté seraient réduits si seulement la charia était établie au Sénégal. Avant de préciser qu’instaurer la charia ne veut pas dire bannir les non musulmans. «Dieu a ordonné une cohabitation pacifique entre les musulmans et les non musulmans», a-t-il martelé.

Par ailleurs, imam a ergoté sur l’insécurité qui sévit dans la sous-région avec les menaces terroristes. A l’en croire, l’Etat du Sénégal a l’opportunité de réconcilier les différents groupes djihadistes qui se sont regroupés au Nord du Mali sans recourir aux armes, à cause de sa situation géopolitique qui est stratégique. «La solution se trouve dans les concertations sérieuses et justes», a-t-il poursuivi.

Maguette Ndao (Actusen.sn)

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