Du nouveau dans l’affaire des 11 bébés calcinés à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. ‘’L’Observateur’’ dans sa parution de ce mercredi, informe que la Division des investigations criminelles (Dic) a auditionné les deux agents qui assuraient la surveillance de l’unité de néonatologie où ont péri les 11 nouveau-nés.
D’après le journal, l’aide-infirmière Coumba Mbodji a juré que lorsqu’elle a entendu le bruit de l’explosion suivi de l’incendie, elle s’est levée pour essayer d’éteindre le feu. Elle déclare également que trois nourrissons ont été sauvés dont deux étaient en vie. «C’est au moment où nous nous préparions pour les évacuer à Thiès qu’ils sont décédés», raconte dans les colonnes du journal.
Entendue également par les enquêteurs, ajoute le journal, la sage-femme Awa Diop déclare que les nourrissons âgés de 1 à 28 jours sont internés dans l’unité de néonatalogie. «Cette nuit-là, ma collègue Coumba Mbodj et moi assurions sa surveillance. Nous étions assises à l’intérieur en train de palabrer et subitement nous avons entendu un bruit étrange venant des fils électriques», dit-elle.
Elle ajoute : «Avant même que nous nous retournions pour comprendre les causes du bruit, nous sommes surprises par une grande explosion. La salle a immédiatement pris feu. La fumée se dégageait de partout. Je me suis précipitée pour prendre l’extincteur placé au couloir, mais malheureusement je ne pouvais pas le manipuler»
A en croire toujours la sage-femme, «le feu continuait à se propager dans la salle, j’ai gravi les escaliers pour appeler les secours. J’ai essayé de sauver les nourrissons que je considérais comme mes propres enfants, mais je n’ai pas réussi car ma vie était menacée. J’ai ensuite informé Cheikh Diop, le Directeur des ressources humaines (Drh)».
Actusen.sn