Suite au drame survenu à l’Université Gaston Berger (Ugb) et face au silence des responsables pédagogiques, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) tire la clochette d’alarme. A travers un communiqué, le syndicat exige une prise en charge sans délai de la question de l’insécurité récurrente dans le temple du savoir.
En plus de la sécurité qui laisse à désirer, la coordination des étudiants renseigne que depuis plus de 48 heures les agents de sécurité ont déserté le campus social prétextant une grève dit-elle aux motifs incompris et disproportionnés par rapport à ce sentiment permanent d’un danger imminent dont fait face aujourd’hui.
Pourtant, sur la note, le syndicat souligne avoir mené de nombreux plans d’actions passant par un arrêt de toutes activités pédagogiques et 72 heures de Jour sans ticket (Jst). Ce, pour pousser les autorités à régler ce problème définitivement.
Toutefois, la Cesl face à ces circonstances ainsi que le manque de réactivité de l’autorité particulièrement du Directeur du Crous, a posé des revendications à réaliser immédiatement. A ce titre, elle exige, la construction et la sécurisation des portes comme convenu. Le renforcement de l’éclairage public au sein de l’université (derrière certains villages universitaires et allées notamment l’axe village P et 3 porte.
L’engagement d’une agence de sécurité pour toute l’université digne de ce nom et de cesser avec ces recrutements d’agents passifs qui n’ont aucune connaissance en matière de sécurité. La mutualisation de la sécurité de l’université (campus social et pédagogique). La régularisation de la servitude de passage et le retour de la direction du Crous dans le campus.
«La Cesl, demande à la direction de prendre ses responsabilités et de ramener sans conditions et sans délais les agents de sécurité au sein du campus social pour protéger cette communauté endeuillée. Faute de quoi la Cesl n’hésitera aucunement à user de son arsenal syndical pour régler cette question de l’insécurité», conclut-elle.
Aïssatou TALL (Actusen.sn)