La route continue de faire des victimes dans le pays et les chiffres dévoilés, hier, par le lieutenant de police, Commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar prouvent que la fin des accidents de la route jadis souhaitée par nos autorités tarde toujours à se matérialiser.
«De janvier au mois de juillet, 15 accidents mortels sont notés. Pour les accidents corporels, on a dénombré 655 et pour les accidents matériels, ils sont au nombre de 1 166. Donc, on a un total de 1 836», a fait savoir El Hadj Malick Niang, hier, lors de la rencontre sur la sécurité routière.
Le lieutenant de police, Commandant de la compagnie de circulation du commissariat central de Dakar souligne que les accidents ont des conséquences au niveau sanitaire, sur le plan économique et entraînent des dégâts matériels aussi.
«Ce qu’on peut retenir, c’est que 90 % des accidents sont causés par le facteur humain. Je sensibilise les usagers pour le non port de masque pour les motos et l’utilisation du téléphone. Quand vous êtes au téléphone, on peut vous annoncer une bonne ou une mauvaise nouvelle. Dans tous les cas, ça peut perturber la conduite. Il faut que les usagers soient un peu conscients», a-t-il dit.
Le lieutenant de police El Hadj Malick Niang a formulé des recommandations à l’endroit des motocyclistes. «Pour les motos, il faut que les gens portent un casque. Le non-port du casque peut causer des morts ou des traumatismes crâniens», avertit-il.
El Hadj Malick Niang de signaler, par ailleurs, que «les piétons n’ont qu’à prendre les passerelles et les passages (piétons). Les passants ne doivent pas aussi prendre l’autoroute. Les motos sont formellement interdites de faire du transport».
Mansour SYLLA (Actusen.sn)