Il s’est passé un fait inhabituel, pour ne pas dire inimaginable, à Diamaguene Sicap Mbao. Un boutiquier, qui avait récemment épousé une ‘’niarel’’, a eu la surprise de sa vie, vendredi dernier, quand « le véritable époux » de cette dernière s’est pointé dans sa cour pour cueillir sa ‘‘femme’’.
Il faut assister au désordre que cet épisode, qu’on ne voit pas tous les jours, à créer dans le quartier pour le croire ! Vendredi dernier, après la prière de Timis, un homme s’est pointé chez les D, à Sicap Mbao. Il est venu « cueillir » son épouse, avec qui il partage plusieurs années de vie conjugale et de bouts de bois de Dieu. M. pour la nommer est aussi, paradoxalement que cela puisse paraître, mariée, tout récemment, au chef de famille, Monsieur D, boutiquier de son état, en tant que seconde épouse.
Le mari cocu s’est pointé vendredi dernier dans le domicile du boutiquer pour ramener sa femme à Médina Gounass où ils sont originaires
Le conflit est ouvert ! Une femme, deux époux ! Du jamais vu au Sénégal ou presque. Quand celui qu’on pourra appeler « le véritable époux », de M. a traîné sa silhouette dans la cour de Monsieur D, c’est d’abord le fils aîné de celui-ci qui a voulu tenir tête à l’étranger. Peine perdue ! Il est venu avec ses « preuves » dont les photos de leurs enfants, nous dit-on. Le plus âgé aurait 18 ans. Imaginez l’ambiance chez les D !
Quand l’ainé du boutiquier s’y est interposé, l’étranger a brandi ses preuves qui ont laissé tout le monde laissé sans voix
Notre boutiquier, première victime dans cette affaire, est sous le choc. Sa désormais ex ‘’niarel’’ tente de le convaincre en ces termes : « Je peux tout expliquer en privé. » Visiblement, Monsieur D. ne veut rien entendre d’elle. «Va-t’en ! Hors de ma vue !», répond-il sèchement. Nous avons appris que finalement, la femme a passé la nuit dans la maison, mais elle est rentrée le lendemain, samedi, de bonne heure avec son « véritable époux » à Médina Gounass, où ils sont originaires, tous les deux. Ici, l’affaire fait grand bruit après leur départ…
La femme, en quittant Médina Gounass pour se marier au boutiquier, avait prétexté avoir décroché un emploi à Dakar
Nous avons cependant appris que le mariage entre Monsieur D. et M. n’a pas trainé. Aussitôt qu’ils se sont connus, ils ont décidé de passer aux choses sérieuses. Tout a commencé, nous dit-on, quand la femme est venue assister à une cérémonie de mariage, dans le quartier, non loin de la boutique de Monsieur D. C’est dans ces circonstances qu’ils se sont connus d’ailleurs. L’on ne sait pas qui a scellé leur mariage, mais certainement, la femme ne lui a jamais dit qu’elle est déjà en union sacrée avec un autre homme.
C’est la nièce du mari cocu qui a découvert le pot aux roses en premier
Mais quand elle quittait Médina Gounass pour s’établir chez les D. en tant qu’épouse, elle a prétexté, selon plusieurs sources interrogées à ce sujet, avoir décroché un boulot à Dakar. C’était sans compter avec la nièce du mari cocu. C’est elle d’ailleurs qui a découvert en premier le pot aux roses, avant de rendre compte à son oncle. Qui viendra cueillir sa femme avec la manière, car il l’a fait avec beaucoup diplomatie, nous dit-on.
Amadou Dia (Actusen.sn)
