«Depuis la nomination, en 2012, de Thierno Kâ comme Directeur général, l’Institut islamique de Dakar ne cesse de se dégrader à cause du népotisme, des recrutements et une gestion claniques entre autres, régis en règle». C’est, du moins, la conviction des enseignants affiliés au Cadre unitaire des syndicats des enseignants du moyen-secondaire (Cusems), en Assemblée générale de protestation suivie de débrayage, à 10 heures, ce lundi, au sein de l’Institution.
«Il y a une opacité totale dans la gestion, des carences notoires et une absence regrettable de démocratie interne si bien que même les délibérations du Conseil d’administration ne peuvent pas être correctement mises en œuvre par la Direction générale», ont-ils dénoncé.
A en croire Moustapha Samb, Coordonnateur du Cusems-Institut islamique et porte-parole du jour, cette boîte d’excellence qu’était ce haut lieu du savoir, est devenu un gîte «d’injustice, de recasement de retraités, de proches du Dg au détriment du personnel-enseignant regorgeant tous les profils».
Furax, Moustapha Samb d’évoquer la situation des professeurs vacataires qui continuent de broyer du noir. «Ils font leur travail, avec beaucoup d’abnégation et de professionnalisme, mais sont dans la précarité, car n’ayant aucun plan de carrière pour leur promotion régulière. Aussi, ils sont sans sécurité sociale», a-t-il fustigé.
Et de rajouter cette couche à l’origine de leur courroux contre les actes posés par Thierno Kâ. «Malgré les démarches de paix et de réconciliation initiées, depuis plus d’une semaine, par le Secrétaire du Cusems, Dame Mbodj, afin d’éviter l’éclatement de la crise notamment et la tenue de plusieurs rencontres, le Dg a opté le pourrissement, la diabolisation et la confrontation», ont regretté les enseignants de l’Institut islamique, durcissant le ton.
Aussi, exigent-ils le limogeage du Directeur général de l’Institut islamique, Thierno Kâ, qui, à leurs yeux, symbolise l’origine de tous les maux de leur lieu de travail.
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