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Insuffisance dans la prise en charge de la santé reproductive des adolescents et des jeunes : 18 espaces-ados dans les 76 Districts du pays

Les jeunes et des adolescents éprouvent d’énormes difficultés, pour accéder aux moyens contraceptifs. Pour faire face à ce manquement,  la Direction de la santé de reproduction et de la survie de l’enfant a tenu un atelier d’orientation des journalistes et animateurs de radios communautaires.

Selon Diouma Diouf Ndiaye, chef de Bureau communication et plaidoyer pour la santé des adolescents et jeunes à la Division de la santé sexuelle, il existe, au Sénégal, très peu d’espaces dédiés aux adolescents et jeunes pour la prise en charge de leurs besoins en santé sexuelle et reproductive.

«Sur un objectif de départ d’un espace santé adolescents/jeunes dans chacun des 76 Districts que compte le pays, il n’en existe que 18 dont 3 à Mbour, Thiadiaye, Ndiaganiaw, Fissel, 7 à Tamba, 1 Nioro, 1 à Kaolack et d’autres à Kolda, Médina Yoro Foulah», dit -elle.

De son avis, l’objectif est  que chaque District puisse disposer d’espaces ado dans une des structures sanitaires. «Pour éviter cette situation, les adolescents et les jeunes ont beaucoup d’opportunités. On en note la mise en place des pairs éducateurs qui peuvent leur donner la bonne information.

Les Centres /conseils pour adolescents sont  implantés dans la communauté et les espaces santé adolescents et jeunes dans les structures de santé qui sont des cadres d’écoute, d’information et de communication.

Il y a aussi l’éducation des adolescents et des parents à travers l’éducation à la santé sexuelle à l’école de base développée en partenariat avec la Direction du contrôle médical scolaire (Dcms) », fait-elle noter.

Pour Diouma Diouf Ndiaye,  l’essentiel c’est d’aller vers ces opportunités pour s’enquérir des bonnes informations pour permettre aux enfants de traverser une période adolescente, de façon saine et responsable, c’est-à-dire une adolescence sans rapport sexuel précoce, sans grossesse précoce en se tournant résolument vers la construction de leur avenir.

Pour ce faire, les adolescents et les jeunes peuvent retrouver ces structures qui  sont disponibles dans les Postes et Centres de santé.

Pour ces acteurs, les cas de viol et d’inceste, le plus souvent, sont étouffés dans les familles. Ce qui, à leur avis, fait que les filles victimes vivent une situation douloureuse qu’elles ne partagent pas, faute d’interlocuteurs rassurants. Ce qui risque de les pousser à la débauche, au crime par un acte d’infanticide, et parfois au suicide.

Ngoya Ndiaye (Actusen)

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