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Intégration de l’enseignement du droit dans les lycées : le plan du regroupement des chômeurs pour lutter contre le chômage

Au ministre de la justice, le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (RDSES) invite à faire un plaidoyer pour l’intégration de l’enseignement du droit dans les lycées auprès du Ministre de l’éducation nationale. Mais aussi, il formule des propositions d’emplois, particulièrement sur les métiers du droit, d’autant qu’il constate qu’au Sénégal, il y a moins de 600 avocats pour une population de plus de 17 millions d’habitants.

Après le congrès de l’union internationale des avocats de Dakar, le Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal (RDSES) a formulé une kyrielle de propositions sur les métiers du droit. Selon Yves Nzale et ses camarades « le Sénégal est un pays qui regorge plusieurs niches d’emplois ». Ainsi, le Regroupement a diagnostiqué la question du chômage des jeunes diplômés en droit et préconise des solutions en termes d’emplois publics et d’accès aux professions libérales. D’après RDSES, « le recrutement massif dans la fonction publique et l’organisation régulière des concours peuvent aider à remédier aux dysfonctionnements dans l’administration publique ».

En ce qui concerne les emplois publics, le regroupement propose le recrutement massif de juristes dans la fonction publique pour servir d’expertise technique au sein des ministères et directions, le recrutement d’assistants juridiques dans les institutions comme l’Assemblée Nationale, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le Conseil Économique Social et Environnemental pour améliorer la performance de ces institutions, le recrutement massif dans la Fonction publique locale pour atteindre les objectifs de la politique de décentralisation d’avoir des pôles de développement, le recrutement de 100 magistrats annuellement sur 5 ans pour corriger les déficits, les dysfonctionnements inhérents à l’exercice de la justice comme les détachements les mises en disponibilité et les lenteurs, le recrutement de 100 greffiers annuellement durant 5 ans mais aussi l’exigence du diplôme de licence en droit pour plus de répondant de ces derniers.

Ensuite, ils soutiennent qu’il faut un recrutement massif des jeunes diplômés des facultés de droit dans les professions libérales telles que : Huissiers de justice, avocats, notaires, commissaires-priseurs, experts…

600 avocats pour 17 millions d’individus

«Cependant, il est regrettable de constater qu’au Sénégal, il y’a moins de 600 avocats pour une population plus de 17 millions d’habitants, alors que le ratio est d’un avocat pour mille personnes (1/1000) », relève Yves Nzale et Cie qui assurent : « Force est de constater que le règlement numéro 5 de l’UEMOA ne peut être respecté et permettre aux populations d’avoir leur droit à la défense dans un pays où peu de personnes savent lire et écrire, à fortiori maitriser et comprendre la loi dont personne n’est sensé ignoré ».

Ainsi, le regroupement prône, sur les professions libérales, le recrutement de 100 avocats annuellement sur 5 ans pour inverser la courbe, le recrutement de 15 huissiers par an, le recrutement de 20 notaires par an, le recrutement de 30 commissaires-priseurs par an, la règlementation des clercs pour promouvoir l’insertion des titulaires de licences en droit, l’ouverture aux jeunes des professions d’experts : immobiliers, judiciaires, comptables et autres.

Actusen.sn

 

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