Le Sénégal a célébré, ce mercredi, la journée internationale de la sage-femme. L’édition 2021 a eu comme thème : ‘’Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Investissez dans les sages-femmes’’, avec comme sous-thème: ‘’santé maternelle et néonatale dans la pandémie à Covid 19 : la place de la sage-femme’’. A cette occasion, un panel a été organisé, afin d’approfondir la réflexion sur la ‘’ santé maternelle et néonatale dans la pandémie à Covid 19 : la place de la sage-femme’’.
Dans son discours lu par le directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé que ‘’les sages-femmes sont l’une des clés majeures pour atteindre ces objectifs de développement durable et dispenser des soins de qualité essentiels afin de répondre aux besoins des femmes et des adolescentes’’.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le Msas ‘’a opté pour une stratégie d’amélioration des ressources humaines, avec un accent particulier sur la sage-femme. Ainsi, les efforts de recrutement seront maintenus grâce aussi à la contribution de nos partenaires. A cet effet, le processus de recrutement de 400 sages-femmes pour les régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Ziguinchor, Kolda et Sédhiou a presque abouti, dans le cadre du projet Ismea notamment’’.
Pour le ministre-maire de Yoff, ‘’les sages-femmes sont fondamentales pour sauver des vies de mères et de nouveau-nés. Les soins menés par des sages-femmes aboutissent à d’excellents résultats pour les mères et nouveau-nés et à une qualité des soins. Des investissements accrus dans les sages-femmes pourraient sauver jusqu’à 4,3 millions de vies chaque année en évitant 67% des décès maternels, 64% des décès néonatals, et 65% des mortinaissances’’.
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