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Journée internationale du migrant : Adha tire la sonnette d’alarme

La célébration, ce 18 décembre de la journée internationale du migrant est une occasion pour Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) s’indigne de la situation des migrants à travers le monde en général qui se dégrade continuellement. Pour l’Ong 30 ans après l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies sur le rapport de la Troisième Commission (A/55/602/Add.2) et de la Convention internationale sur les Protections des Droits des Travailleurs Migrants et des membres de leur famille le 28 Décembre 1990, les migrants sont laissés à eux-mêmes. « Les migrants sont surexploités, discriminés, réduits à l’esclavage, torturés voire assassinés », regrettent les services de Adama Mbengue.

« Avant la pandémie de la Covid-19, les frontières étaient maintenues fermées à travers la mise en place de systèmes sophistiqués de surveillance, des murs, des grillages qui rendent le franchissement de certains territoires de plus en plus difficiles et périlleux. Cette situation est devenue pire avec la COVID19, poussant les migrants subsahariens à prendre des bateaux de fortune pour rejoindre le nord », lit-on dans le communiqué.

Face à cette situation, l’Ong « tire la sonnette d’alarme, car le nombre de morts de migrant dans le Méditerranée et de ceux réduits à l’esclavage parce que tombés entre les mains de trafiquants et de passeurs continuera d’augmenter si la communauté internationale et les Etats membres de la Cedeao en particulier ne prennent pas leurs responsabilités en s’attaquant aux causes profondes de la migration irrégulière ».

Selon le communiqué, « les chiffes dont disposent les Nations Unies font apparaitre près d’un millier de morts en 2020 sur la route migratoire vers les îles Canaries (où près de 17 000 migrants subsahariens ont débarqué cette année contre un peu mois de 3 000 en 2019)  s’y ajoute les migrants qui ont péri en Méditerranée cette année en poursuivant le rêve d’une vie meilleure. De surcroît, les étendues désertiques en l’Afrique de l’Ouest et la Libye sont les voies terrestres les plus dangereuses empruntées par les migrants où ont été enregistrées des milliers de morts et des disparus. En Afrique où 80% de la migration se passe à l’intérieur du continent, en raison d’une multiplicité de facteurs tels que les conditions socio-économiques défavorables, l’instabilité politique, les troubles civils, l’instabilité politique et les conflits, les migrations ont fortement augmentées et sont devenues une stratégie de survie ».

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