Candidat malheureux à la candidature pour la présidentielle prochaine, Karim Wade s’est fendu d’un communiqué, depuis Doha où il se trouve, pour dire ses quatre vérités aux sept Sages qui ont jugé irrecevable son dossier. Considérant que « la récente décision du Conseil Constitutionnel est scandaleuse, (que) c’est une atteinte flagrante à la démocratie », Wade-fils soutient que « cette décision est fondée sur des prétextes fallacieux. » Car, selon lui, « elle viole mon droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, alors que j’ai depuis longtemps renoncé à ma nationalité française.»
«Cette nouvelle atteinte à mes droits de l’homme s’inscrit dans la continuité des nombreuses violations dont je suis victime depuis 12 ans : une détention arbitraire de plus de 3 ans à l’issue d’un procès inéquitable devant une cour d’exception, la CREI, et un exil forcé qui dure depuis 7 ans», regrette l’héritier de Me Abdoulaye Wade, jurant que «face à ce nouveau complot judiciaire, j’ai décidé de saisir les juridictions internationales dont la Cour de justice de la CEDEAO pour défendre mon droit à la candidature à l’élection présidentielle de février 2024.»
D’ailleurs, qu’il pleuve ou qu’il neige, Wade-fils dira à qui veut l’entendre qu’il participera à cette élection dans tous les cas : «Dans tous les cas, je participerai d’une manière ou d’une autre au scrutin du 25 février. Je demande à nos militants, nos sympathisants, nos alliés et aux millions de sénégalais qui me soutiennent de rester mobilisés pour engager à mes côtés le combat contre l’injustice et pour la restauration de l’Etat de droit.»
Actusen.sn