Au fur et à mesure que les mois, les semaines et les jours se succèdent, le coronavirus gagne, de plus en plus, du terrain, à travers la planète. Parti de la Chine, en décembre, il a fait actuellement plus de 200 000 morts dans le monde, dont 1 375 décès dans 52 pays africains. Cependant, le plus inquiétant, c’est que le Covid-19 n’a pas encore dit son dernier mot face à l’impuissance de l’Organisation mondiale de la Santé.
L’Oms peine toujours à fédérer les Etats autour d’une stratégie efficace, à cause de l’absence de vaccin ou de médicament capables de prévenir ou bien de guérir cette maladie, qui menace, désormais, sérieusement, l’Afrique sur le plan sanitaire et alimentaire.
Chacun des dirigeants de ce monde fait cavalier seul. Certains s’en sortent mieux que d’autres et les propositions, même les plus folles, vont bon train. Par exemple, avant de se rétracter, Donald Trump a suggéré des injections de désinfectant aux patients pour tuer le virus.
A Ndoumbélane, « Thiompal » n’a pas fait de proposition qui frise la folie, mais il a ouvert la boîte de pandore. En privilégiant l’aspect alimentaire et l’aspect économique dans la gestion du coronavirus, il continue à faire de l’ombre à Diouf Sarr et son équipe.
Pour cause, les débats sur les réseaux sociaux et dans une bonne partie de la presse ne tournent plus autour des recommandations et, de l’avis des professionnels de la Santé, ils portent sur l’attribution des marchés et autres sujets de discussion. Et, pendant que les pensionnaires de « Ndoumbélane » se concentrent sur autre chose : la maladie gagne du terrain avec l’augmentation des cas issus de la transmission communautaire.
Mame Sagaar (Billet SourceA)
