Le Front de résistance nationale a décidé de suspendre sa participation à la Commission politique du Dialogue national. Cette décision est somme toute logique, vu que ‘’Thiompal’’ est sourd à ses exigences. Mais pourquoi appeler à des concertations, si on n’est pas prêt à tenir compte de l’avis des uns et des autres ? À vrai dire, l’opposition, les non-alignés et la société civile servent juste de faire-valoir. Sinon, ‘’Mburu’’ aurait attendu, au moins, de connaître l’avis des experts chargés de l’évaluation du processus électoral et de l’audit du fichier pour prendre une quelconque décision concernant la tenue des élections locales.
En lieu et place d’une solution consensuelle, on assiste à un forcing. En réalité, ‘’Waccacca’’ montre qu’il pourra à chaque fois, compter sur sa majorité parlementaire mécanique pour agir comme bon lui semble. C’est comme cela qu’il voit, peut-être, la démocratie. Or, la minorité doit avoir voix au chapitre.
Toutefois, l’opposition, aussi, risque de pédaler dans le néant. Car, composée, dans son écrasante majorité de Partis dont les militants ne remplissent pas une cabine téléphonique, elle passe tout son temps à organiser des conférences de presse. Plutôt que d’investir le Sénégal des profondeurs. Car ce pays-là ne s’arrête pas à Dakar. D’ailleurs, c’est pourquoi, à chaque fois que ‘’Salatul Ala Fatiha’’ lui fait des ‘’bacc’’ (sévères corrections) au détour des scrutins, l’opposition de salon se met à accuser des ‘’djinns’’ et autres trucages.
Maam Sagar (Billet SourceA)