Cela marche à tous les coups. Après s’être faits jeter par leur mentor, les seconds couteaux ont l’habitude de se présenter en victimes devant l’opinion. Comme s’ils ne connaissaient pas avec qui ils avaient affaire pour avoir cheminé avec lui durant des années. En tout cas, le Ndamal Kadior d’hier est le même que celui d’aujourd’hui. Selon ses intérêts du moment, il peut procéder à un jeu de chaises musicales.
Thierno Bocoum a été victime du même raisonnement. Il ne l’a pas supporté. Il est parti. Maintenant, c’est le tour de Déthié Fall. C’est sûr que notre « gatt tee beuri solo » ne le pleurera pas. Pour cause, il y a quelque chose qui fait cruellement défaut à l’ancien vice-président des Oranges. Il n’est pas représentatif. Alors que c’est primordial en politique. Donc, il est temps d’arrêter de faire le tour des plateaux de télévision et d’aller mouiller le maillot. Mais bon, heureusement pour Déthié Fall. Car, au moins, on lui connaît un boulot. Tout le contraire de bon nombre de nos politicards qui ne travaillent pas pour pouvoir survivre. Si ce n’est de la combine-politique. Et c’est justement ce qui continue de susciter la guerre des seconds couteaux.
Maam Sagar (Billet SourceA)