Lorsque la case de notre voisin brûle, on doit se faire du mauvais sang. C’est pourquoi nous devons nous sentir directement concernés par ce qui se passe en Guinée-Bissau. À vrai dire, tous ces coups d’État nous font peur. Comme si les Armées de ces pays frontaliers se sont passé le mot. Même si chacune estime sa cause noble, le plus souvent, les juntes refusent de remettre le pouvoir aux civils dans les délais requis. Ainsi, c’est comme si nous étions dans un cercle vicieux. C’est au moment où l’on croit le plus que le Continent est débarrassé de certaines pratiques, que l’Afrique renoue avec ses vieux démons.
Maam Sagar (Billet SourceA)