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Billet

La liberté de tomber malade 

Les jours passent et le coronavirus continue de faire des victimes, à travers le monde. Aux Etats-Unis, l’histoire de la famille Fusco bouleverse tout Oncle Sam. Ses membres ont voulu se rassembler à l’issue d’un culte. L’un d’entre eux était porteur du coronavirus, sans le savoir. Mais aujourd’hui, quatre d’entre eux sont, déjà, morts, trois autres sont hospitalisés dans un état grave et une vingtaine d’autres sont en quarantaine.

Même si leur sort est triste, les membres de cette famille avaient, sans doute, oublié que le coronavirus a tout chamboulé et nous impose un mode de vie particulier, qui consiste à, par exemple, éviter le contact physique direct avec des personnes, porter un masque dans des zones à forte densité de population, éviter de se serrer la main ou de se faire la bise pour se saluer et, de limiter, au strict nécessaire ses déplacements.

A  »Ndoumbélane », la non-application de ces conseils, qui a certainement coûté la vie à ces concitoyens de Trump, a de beaux jours devant nous. Appliquant la politique de l’Autriche ou de l’ignorance, certains de nos concitoyens mettent en danger leurs compatriotes, en fréquentant des lieux publics. Cependant, si ces derniers ne tiennent pas à leur vie, ils doivent respecter celle des autres. Leur liberté de tomber malade s’arrête là où commence la survie des autres.

Mame Sagaar (SourceA)

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