Concernant la situation regrettable au Mali, je partage totalement cette réflexion du doyen Moriba Magassouba
«Le peuple s’exprime dans les urnes ! Ne vous en déplaise IBK a été élu et réélu démocratiquement ! Et rien, absolument rien, même l’incurie de son régime ne peut justifier un coup d’État fomenté par des civils qui se sont aquoquinnes à des aventuriers en uniforme qui ne sont même pas fichus de se battre honorablement face aux djihadistes qui leur taillent des croupières en permanence. Ne parlons même pas de leur honteuse déroute face aux combattants de l’Azawad. Quand des militaires de cet acabit qui s’illustrent négativement dans le massacre de civils innocents peuls passent pour des …patriotes c’est que l’histoire bégaie ! Ces soudards ne méritent ni respect ni considération. Et je peux vous assurer que cette forfaiture ne saurait prospérer. Comme celle de l’ubuesque capitaine Sanogo elle est vouée à l’échec et sera durement sanctionnée. L’ère des coups d’Etat est définitivement révolue en Afrique et les apprentis putschistes l’apprendront à leurs dépens!»
J’avais déjà dit que lorsqu’une démocratie est attaquée dans ses fondements, elle se montre forte quand elle applique ses principes. Elle est faible si, face aux extrémismes, elle les abdique.
La légitimité dans une démocratie, c’est l’élection!
Tout le reste n’est que voyoucratie.
Cependant, il faut savoir que les principales causes d’une révolte populaire sont le chômage grandissant, l’insatisfaction et la privation relative des jeunes.
Il faut leur proposer des réponses avant leur frustration.
Les jeunes, qui prennent des initiatives sont des « ambassadeurs » contrairement à certains «partageurs » qui sont dans la passivité et qui sont incapables de résister et de se battre.
Ces derniers sont des chasseurs de primes sans aucune conviction républicaine. Ils ne se battront jamais aux côtés d’un leader terrassé.Ils seront encore les laudateurs du prochain bienfaiteur.
Qu’il soit ministre ou DG !
La privation relative peut devenir un moteur de violence collective.
Une révolte peut intervenir lorsque les « jeunes se mettent en colère en raison d’attentes nouvelles ou plus fortes et qu’ils ne peuvent satisfaire avec les moyens à leur disposition»
(Gurr, 1973,365).
La Jeunesse doit être accompagnée afin de ne pas être embarquée.
VIVE LA RÉPUBLIQUE !
VIVE LA DÉMOCRATIE !
LASS BADIANE PRÉSIDENT MOUVEMENT DIEUM KANAM
RESPONSABLE APR GRAND YOFF