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Lancement du conseil national de l’entrepreneuriat : Abdou. K. Fofana invite les entrepreneurs sénégalais à ne pas se focaliser sur la commande publique

Le ministre du commerce, Abdou Karim Fofana a procédé, ce mardi au lancement officiel du Conseil national de l’entrepreneuriat. Mise sur pied par 15 entreprises, cette entité a pour objectif de regrouper des chefs d’entreprise autour d’un même objectif : construire le Sénégal de demain. Et selon un des cofondateurs, Mouhamed El Bachir Niang, 10% de la commande publique serait une bonne chose. Cependant, pour Abdou Karim Fofana, ces entreprises ne doivent pas se focaliser sur la commande publique car il y a d’autres secteurs d’activité tout aussi rentables. «Je salue cette belle initiative de donner une nouvelle dynamique à l’entreprise. C’est quelque chose d’assez fort et ça nous interpelle tous. Nous avons beaucoup plus de recettes budgétaires, beaucoup plus de budget qui est alloué à la commande publique qui a connu une croissance de 400%, 2700 milliards en 2024. Mais, je ne voudrais pas que les entreprises sénégalaises limitent leur ambition sur la commande publique», a indiqué Abdou Karim Fofana.

Il a rappelé que «le Sénégal, c’est un Pib très élevé avec une consommation très forte mais aussi  une classe moyenne de plus en plus importante. Donc il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous les attendons. Je ne voudrais pas que le débat se limite à la commande publique. C’est une belle initiative et l’Etat accompagnera la structure surtout les Tpe et les Pme. Ce sont des entités qu’il faut appuyer, les aider à grandir, à grossir mais aussi à gagner plus de parts de marché que ce soit dans la commande publique, que ça soit aussi sur le marché des biens et des services».

Cependant, précise le Ministre du commerce, «nous les invitons sur beaucoup d’activités. Chaque année nous avons un débat sur l’oignon. Aujourd’hui, être propriétaire d’un magasin de stockage d’oignons partout dans le Sénégal, est une activité beaucoup plus rentable qu’une maison en location à Dakar. L’exportation de sel aussi est une activité. Le Nigéria importe 1000 milliards de sel alors que nos terres regorgent de sel. Donc il y a beaucoup d’activités sur l’alimentaire, l’agroalimentaire, sur tout ce qui est prestation de services».

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