Hans-Joachim Watzke, le directeur général du Borussia Dortmund, n’est pas convaincu par le mode de fonctionnement du PSG.
Hans-Joachim Watzke n’a pas changé d’avis depuis le match aller disputé dans la Ruhr. Grâce à sa victoire décrochée à l’aller dans son antre du Signal Iduna Park (2-1), le Borussia Dortmund a pris un avantage psychologique sur le PSG. Contrairement à ce que ne le laissent supposer les précédents en Ligue des champions qui confèrent en effet 51% de chances de qualifications au club de la capitale. Conséquence du récent passif des Rouge et Bleu en Ligue des champions et aux ambitions des Parisiens dans la compétition.
«Nous avons un avantage psychologique car nous avons gagné le match aller et je pense que la pression ne sera pas sur nos épaules, mais davantage sur celles du PSG», a-t-il ainsi confié au micro de RMC Sport après avoir rappelé que les Parisiens avaient bien plus besoin de cette qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions que le club de la Ruhr. «Le PSG a des moyens financiers beaucoup plus importants que le Borussia Dortmund. J’aurais plutôt dû dire que l’Etat du Qatar a bien plus de possibilités que Dortmund. Et je sais que leur plus grand rêve est de gagner la Ligue des champions. Donc nous n’avons pas la même pression que Paris», a-t-il expliqué.
Le PSG n’est pas démocratique
Et il n’y a pas que la pression qui est différente. Il en est de même du mode de fonctionnement des deux clubs et du rapport qu’ils entretiennent avec leurs supporters. «Tous les supporters de Dortmund ne désirent qu’une chose : être partie prenante de ce club, pas des clients. Et ils ont le sentiment qu’à Paris, les supporters sont plus des clients que des acteurs, a-t-il pointé du doigt. Il y a un seul propriétaire avec beaucoup d’argent. Il dirige le club en prenant toutes les décisions.»
Pour Hans-Joachim Watzke, c’est d’ailleurs une évidence. Contrairement au Borussia Dortmund: le PSG n’est pas démocratique. «Mais c’est normal ! Si vous n’avez qu’un seul actionnaire et qu’il prend toutes les décisions, ce n’est pas démocratique. La voie qu’a choisie le PSG est semblable à celle de certains clubs en Angleterre, en Italie. C’est tout à fait acceptable. C’est un chemin qui mène à Rome. Nous en avons choisi un autre», a-t-il observé.