Il est fréquent de voir beaucoup d’hommes malades ou d’obsédés sexuels justifier le viol, par l’habillement des jeunes filles ou par la nature de l’homme qui ne peut s’empêcher à passer à l’acte, durant certains moments du flirt. Il est aussi fréquent de constater que les prostituées justifient souvent leur métier par les difficiles conditions de vie ou de voir des consommateurs de chanvre de indien déclarer qu’ils utilisent le produit prohibé, pour soigner l’asthme et d’autres maladies qui leur passent par la tête. Ainsi, les alibis ont toujours existé, pour expliquer des faits qui, parfois, n’ont rien à voir avec la réalité.
Conscients de cette méthode qui fonctionne, parfaitement, beaucoup de chefs d’Etat, pour justifier les problèmes économiques actuels ou futurs de leurs pays, désignent le coronavirus comme le principal responsable de leurs malheurs. Ils articulent les faits de telle sorte que les populations pensent qu’avant l’arrivée de la Covid-19, tout allait bien.
C’est le cas de «Thiompal», qui a indiqué que c’est le coronavirus, qui freine, actuellement, Ndoumbélane, laissant de côté le clientélisme politique, la corruption et le manque de transparence, dans la gestion des deniers publics.
Mais, malheureusement, pour »Salatul Ala Fatiha », l’ANSD est venue rappeler à ses concitoyens que «l’incidence de la pauvreté individuelle au Sénégal est de 37,8 %». Et ça, c’était entre 2018-2019, avant l’apparition du virus chinois.
Mame Sagaar (Billet SourceA)
