La presse attendait, patiemment, cet instant. L’installation du Tribunal des pairs. Seulement, juger ses propres confrères est loin d’être une tâche aisée. Il faudra, surtout, du courage. C’est sûr que l’adversité venant surtout des mercenaires de la plume à la gueule puante sera très grande.
Ce sont, en fait, ceux-là les vraies cibles. En réalité, tout ce qui les intéresse, c’est l’appât du gain. Qu’importe le moyen d’y parvenir. Ils ont fini par ternir l’image de notre profession. Le Tribunal des pairs a, donc, du pain sur la planche. Pas n’importe quel blé à mouliner.
Certains sont des vieux briscards qui ont de la ressource. D’autres ont juste suivi leur trace voyant un filon qu’ils peuvent exploiter, avec la complicité d’une certaine classe politique, en quête de notoriété. C’est ceux-là que l’on appelle, communément, la racaille.
Le temps est, donc, venu de faire le ménage. Le grand ménage ! Ce Tribunal a toutes les cartes en main. Il faut juste qu’il ne soit pas à l’image de ces autres Organisations, qui n’existent que pour la forme. Il est aussi nécessaire de résoudre une question non moins importante : celle de son financement. Car cette arme, entre de mauvaises mains, peut faire beaucoup de dégâts.
Maam Sagar (Billet SourceA)