La presse a vraiment bon dos. À chaque fois qu’elle tend le micro à l’une des parties qui s’affrontent, l’autre camp est dans une colère noire. Il va même jusqu’à sortir ses griffes. Or, les menaces, ce n’est pas la solution. Au contraire, la violence est l’argument des faibles. Ce sont ceux qui savent qu’ils ne peuvent pas conquérir les cœurs par l’argumentation qui font usage de la force pour se faire entendre. Comme ces négriers qui nous ont volé des millions de vies. Heureusement, ce temps-là est révolu.
Depuis un certain temps, il y a des Sénégalais qui expérimentent de nouveau le langage de la terreur, comme ces « Ceddos » qui n’étaient pas meilleurs que les colons. Or, incendier des locaux de médias ou attenter à la vie de journalistes ne sont que des pratiques rétrogrades. Cela ternit l’image de cette chère Nation qu’on met aujourd’hui dans la catégorie des pays, où il y a un recul démocratique.
Maam Sagar (Billet SourceA)