Même s’il se considère comme étant toujours le maire de Dakar, malgré la décision du préfet qui a constaté sa « démission », Barthélémy Dias semble avoir la police au cul. Alors qu’il était au Marché Sandaga, hier, en train de discuter avec les commerçants qu’il a trouvés sur place, sur les enjeux des jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, les Forces de l’ordre ont mis un terme à ses activités. Motif invoqué : occupation illégale de la voie publique.
Ce que Barthélémy Dias a contesté devant le commandant de police. « Je suis là depuis une heure de temps. C’est vous qui créez le trouble à l’ordre public. Ce n’est pas moi. C’est vous qui le créez. J’ai le droit de venir ici. Vous parlez au maire de Dakar », s’est-il défendu.
« Je n’ai pas le temps de polémiquer », rétorque le Commandant de police, demandant au maire déchu et son staff de quitter les lieux. « Je ne bougerai pas d’ici. Vous voulez dire que je n’ai pas le droit d’aller à l’Eglise, encore moins à la Mosquée, ni à l’hôpital. Pour quel droit ? Ce n’est pas à vous de me dire là où j’ai le droit de marcher », insiste-t-il.
« Il faut les gazer alors », menace le Lieutenant de police, avant d’obtenir le consentement de Barthélémy et son équipe à libérer la voie.
Mais ses militants n’ont cessé de répéter cette phrase : « Vous (Barth) êtes Dakarois, vous avez le droit de marcher là où vous voulez. » Rappelons que depuis la déchéance de son mandat de maire, l’accès à la Mairie de Dakar lui a été interdit, laissant Barthélémy Dias seul face à son sort peu enviable.
Amadou DIA (Actusen.sn)