L’explication de la fameuse réponse de «Thiompal» «ni oui, ni non», en ce qui concerne le troisième mandat, commence à être, de plus en plus, précise. Il ne fait plus presque l’ombre d’un doute que «Mor Ndajee» veut briguer ce qui signifie, à ses yeux, un deuxième mandat et, aux yeux des habitants de « Ndoumbélane », un troisième mandat, c’est-à-dire celui de trop.
Le limogeage de Moussa Diop qui s’est prononcé sur la question en sa défaveur, en est une parfaite illustration. En effet, le « lion », qui dort, tient à son désir comme à la prunelle de ses yeux et il semble avoir la même mentalité que son père en politique, qui a fait tout son possible, pour se maintenir à la tête du pays.
Pour conserver le Pouvoir, Gorgui ne lésinait pas sur les moyens, pour arriver à ses fins. Il n’hésitait pas à faire des promesses «irréalisables» (transformer le quartier Rebeuss en Manhattan, creuser le canal du Cayor, etc), emprisonner ses opposants les plus bavards ou liquider ses proches, qui lorgnaient son fauteuil présidentiel.
Quand il a senti que le peuple lui avait tourné le dos, « Paabi » a voulu modifier la Constitution, pour gagner, facilement, l’élection présidentielle de 2012. Malheureusement, les joutes électorales ont été remportées par «Waccacca», le vrai fils, en politique, du père du Prince de Doha et de Ndamal Kadior, qui, comme son ancien pater, veut son mandat de trop. Et, dommage que Moussa Diop, Sory Kaba, Moustapha Diakhaté ne l’aient pas su.
Mame Sagaar (Billet SourceA)
