Le Sénégal présente un potentiel de croissance considérable pour le secteur transport.
Le Président de la République, son Excellence Macky SALL a pour vision à travers le Plan Sénégal Emergent de faire de notre pays le hub logistique de la sous-région. En effet, le développement du secteur des transports a atteint une vitesse de croisière car le Plan Sénégal Emergent consacre une part importante des investissements à ce secteur. Ainsi, beaucoup de réalisations ont été notées au niveau des transports routier, ferroviaire, maritime et aérien.
Le développement des services de transport est essentiel pour asseoir une économie compétitive et une croissance forte. Voilà ce qu’a compris le visionnaire en développant les infrastructures routières à travers la construction de pistes vicinales, avec le PUDC dans les zones de production. Pour réhabiliter et développer notre réseau routier vétilleux, le Président SALL a construit 1520 km et réhabilité 4015 km de routes. Nous notons ainsi l’élargissement de notre système autoroutier avec la construction achevée de l’autoroute Diamniadio/Sindian qui doit rallier Mbour.
S’ajoute à cela, le chantier en cours de l’autoroute ILA TOUBA de 115 km. Le Président compte nous léguer un bijou autoroutier de 520 km d’ici 2025, ce qui marquera un tournant décisif pour les transports routiers du Sénégal. Nous pouvons noter également la modernisation des gares routières mais aussi le développement et la modernisation des services de transport par le développement d’un système de transport public moderne avec la mise en circulation de 250 mini bus dans les grandes villes comme Thiès, Kaolack, Saint louis, Touba, Tivaoune, Louga, sans parler des bus Sénégal DEM DIKK qui sont de destinations régionales. Il faut signaler aussi le renouvellement et le renforcement des parcs automobiles de transport public avec 475 bus Dakar Dem Dikk.
Dans le domaine des transports ferroviaires, le Sénégal a fait des progrès extraordinaires depuis l’arrivée de son Excellence. En effet, le plus grand projet depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale, le TER (Train Express Régional) est en chantier. Ce train ultra rapide de dernière génération va révolutionner notre système de transport. Puisque dans sa trajectoire, ce train hybride va relier Dakar à l’AIBD en passant par 14 gares avec une vitesse de 160km/h, pour une capacité de charge de 115000 personnes par jour.
Le TER avec son écartement Stephenson (1.435m) pourra rallier Dakar à l’AIBD en un délai record de 45minutes. Ceci pour un investissement de 568 milliards. A ce chantier s’ajoute la réhabilitation de la ligne Dakar Bamako d’une distance de 1287km ainsi que la longueur de l’ensemble des voies principales de l’ex–SNCFS qui s’élève à 906km.
D’ailleurs, l’histoire nous apprend que le transport ferroviaire qui a débuté en Angleterre dans les années 1820 avec le chemin de fer mécanisé qui a progressé très vite pour donner lieu au boom ferroviaire des années 1840.Parallèlement à un développement économique fulgurant en Angleterre, le chemin de fer a été aussi un outil indispensable dans le développement industriel des Etats-Unis.
En effet, il faut comprendre que pour les besoin de son industrialisation, aussi les USA avaient développé un réseau ferroviaire très efficace pour interconnecter son territoire de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. Cette logique industrielle historique qui a fait ses preuves, nous conforte aujourd’hui à travers l’option de Son Excellence le Président de la République de renouveler et développer notre réseau ferroviaire national qui date de la colonisation par un maillage progressif du territoire.
Le transport maritime n’est pas en reste, en effet plus de 90% des échanges commerciaux de notre pays se font par voie maritime, c’est pourquoi le Port Autonome de Dakar doit jouer un rôle capital dans l’activité économique du Sénégal. En outre, de par sa situation géographique qui fait de lui le premier port en eau profonde touché par les navires en provenance du Nord et le dernier port touché à la remontée par les navires en provenance du Sud, le PAD occupe une position stratégique à l’intersection des lignes maritimes reliant l’Europe, l’Amérique du Sud, du Nord et l’Afrique.
Cette position permet aux navires venant du Nord d’avoir un gain de navigation de 2 à 3 jours par rapport aux autres ports Ouest africain. Pour maximiser ces atouts du PAD, le Président Sall a fait de l’amélioration du service et de la sécurité des voies navigables sa priorité. D’où un renforcement de la compétitivité et l’amélioration de la prévention de risque liés à toute forme de pollution,ainsi que l’élaboration d’un code des ports.
Dans le même sillage, un investissement de 10 milliards a été effectué pour des opérations de dragage réalisées par EIFFAGE SN et le Groupe JAN de NUL pour l’élargissement de son chenal d’accès. Ainsi, à l’issu de ces travaux, le port a été dragué et le chenal extérieur, de la bouée 12 à la passe d’entrée à 13,5 mètre par rapport au zéro hydrographique, le chenal intérieur d’un diamètre de 500 mètre à 13. Les conséquences immédiates de ces opérations se sont senties sur le plan opérationnel et économique.
Le PAD est donc engagé depuis l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême, dans un processus de modernisation de ses installations et de sa politique managériale. Aujourd’hui, nous avons les terminaux les plus productifs avec un terminal roll on – roll off (RO-RO) plus efficient, l’un des plus efficaces terminaux vraquiers d’Afrique de l’Ouest avec un rendement de 30 000T/j et un terminal pétrolier dont la capacité est passée de 250T/h à 2000T/h.
Cette modernisation de notre port a aussi accru durablement la capacité de traitement de conteneurs. Bref, la situation est bonne, la perspective est encore meilleure parce que le Président veut faire de notre port une référence portuaire mondiale cela se résume en ces propos du Directeur Général du PAD : « faire du PAD, le port le plus compétitif de la côte Ouest africaine avec les 3 dimensions que sont la performance, l’efficience et la sécurité ».
Pour terminer, avec les transports aériens, parlons de cette ambition du Président Sall de faire du Sénégal un pays connecté au monde via l’AIBD, cette méga-infrastructure, dont l’ouverture est prévue en décembre 2017. L’AIBD était conçu pour une seule piste cependant le Président Macky Sall en visionnaire, a prévu la réalisation d’une deuxième piste de 3500m×75m dans la deuxième phase des travaux de l’AIBD.
Ainsi, cette méga-infrastructure peut accueillir 9 avions de type A380 qui sont des avions de dernières générations et de B747, elle est dotée de dernières technologies dans le domaine aéroportuaire, c’est-à-dire d’une précision d’approche et d’atterrissage ILS Cat2 (Instrument Landing Systeme) qui permet à un aéronef s’approchant d’une piste de naviguer d’une façon extrêmement précise même dans des conditions de visibilité réduite.
Le Président Macky Sall en homme d’action a bien compris Emil Mérennes qui disait que « les transports constituent un secteur fondamental dont les progrès rythment l’histoire de l’humanité. ». En fin de compte, nous pouvons afficher notre fierté d’avoir un Président dont l’ambition traverse des générations.
Mor DIALLO responsable des jeunes
de l’APR du département de Ranérou
Membre du MEER/National
diallomor2010@hotmail.fr