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Le statu quo des problèmes

Le 23 juin est une date importante, dans l’histoire politique de Ndoumbélane. Elle reste et restera, sans doute, gravée dans la mémoire des Sénégalais et particulièrement dans celle de «Gorgui».

Acculé par la colère de la rue, l’ancien chef de l’Etat avait subi une défaite prémonitoire, lorsqu’il a renoncé à son projet de révision de la Constitution, qui devait abaisser à 25% le seuil minimum des voix nécessaires, pour élire un «ticket présidentiel» comprenant un président et un vice-président.

En effet, les contestataires ne s’étaient pas limités à préserver la Constitution d’une modification, mais ils se sont regroupés autour d’une organisation dénommée le «Mouvement du 23 juin» pour réclamer son départ du Pouvoir. Cependant, tout au long de leur combat pour le départ, de gré ou de force, du Pape du « Sopi », ses détracteurs avaient l’habitude de sortir une phrase-choc sur les plateaux de télévision : «il faut éviter d’élire quelqu’un qui fera du Wade sans Wade ».

Mais, aujourd’hui, le constat est amer. Le fils politique de «Gorgui» n’a fait que restituer ce que lui a enseigné son père, en politique. La liberté d’expression toujours est menacée, les problèmes fonciers resurgissent et les pénuries d’eau sont récurrentes.

Bref, avec « Thiompal », si on se mettait à lister toutes les déceptions, elles seraient, certainement, plus de 23. Chacune plus grave que les 10 000 problèmes de 10 000 problèmes.

Mame Sagaar (Billet SourceA)

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