Depuis quelque temps, les vérités, qui sortent de la bouche des autorités sanitaires, font craindre le pire aux habitants de Ndoumbélane. D’après le directeur de la Prévention, Mamadou Ndiaye, «on fait face à une nouvelle vague de contaminations, eu égard à l’augmentation des cas».
Selon lui, la Tabaski a beaucoup contribué à la propagation de la Covid-19. Mais ce qui fait le plus peur, c’est quand il déclare que, «quand la personne a le paludisme et la Covid-19, même si elle est jeune, 20 ans et robuste, elle vient d’avoir une comorbidité».
Pour ceux qui l’ignorent, une comorbidité se caractérise par l’association de deux maladies ou la présence d’un ou de plusieurs troubles qui se manifestent, en même temps, qu’une maladie primaire. Dans le cadre du coronavirus, on parle souvent de comorbidité, lorsque le patient souffre d’hypertension, de diabète, de maladie cardiovasculaire, de trouble respiratoire chronique et de cancer. Mais, pour le cas de Ndoumbélane, on va, sans doute, donc, ajouter, à la liste, le paludisme.
Ainsi, dans le discours du directeur, on peut deviner, sans risque de se tromper, que les jeunes, qui n’avaient aucun souci à se faire, doivent, maintenant, être conscients qu’ils peuvent être, directement, conduits aux cimetières, s’ils chopent le virus chinois.
Mame Saggar (Billet SourceA)