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Les sénégalais sur leurs relations avec les ivoiriennes, grossesses hors mariage : confidences explosives   

La plupart d’entre eux ont fait plus de 20 ans en Côte d’Ivoire à Yamoussoukro particulièrement. Ce vendredi, votre journal a fait une immersion au marché de Yamoussoukro pour s’enquérir de comment nos compatriotes se débrouillent dans leurs affaires. Une occasion aussi de lever le voile sur ce qui se dit des rapports entre les filles Ivoiriennes qui seraient très attirées par les hommes sénégalais…

Si vous passez au marché de Yamoussoukro et voir des sous-groupes se former autour du thé et parler wolof, ne pensez pas que vous êtes en train de rêver ! Vous êtes bien en terre ivoirienne, mais dans une localité où il y a beaucoup de nos compatriotes. Ce vendredi, votre canard a fait une descente au marché où on voit toutes sortes de commerces. Le prétexte était de voir comment nos frères se débrouillent, mais aussi avoir une idée de tout ce qui se dit à leur endroit, particulièrement leur cote qu’ils auraient auprès des filles ivoiriennes. Vêtu de costume africain de couleur blanche, une paire de ciseaux à la main, la mesure au tour du coup, Fallou Sylla présentait toutes les caractéristiques d’un grand tailleur.

Fallou Sylla tailleur : «J’ai vraiment peur pour les gens qui vont venir ici pour la première fois ici. Nous on est habitué aux filles, mais des gens comme vous risquent de laisser leurs vies ici. Il est plus facile de trouver la chose (ndlr : le sexe) que d’aller chercher à manger»

Sur place, il avait du mal à répondre, tellement son portable n’arrêtait de sonner, des gens qui passaient leurs commandes au bout du fil. «Je suis là depuis 1998. On a de très bons rapports avec les ivoiriens, les sénégalais. La coupe d’Afrique est un rendez-vous majeur, on en profite pour travailler. Actuellement on a beaucoup de commandes, de costumes africains avec les drapeaux, les couleurs de différentes nations qui vont prendre part à ce tournoi. Il n’y a pas de répit, le travail ne manque pas. Personnellement, je n’attends pas ce genre d’événement pour avoir des commandes. Je rends grâce à Dieu, je suis très sollicité aussi, je travaille pour des autorités de la ville, de grandes personnalités je suis très bien connu», a-t-il indiqué.

Interrogé sur ce qu’on raconte comme quoi les sénégalais «tapent fort» sur les filles, notre interlocuteur prévient. «Il y a beaucoup de tentations, on fait souvent face à certaines situations liées à notre profession. Des filles qui créent le rapprochement pour d’autres fins. Maintenant c’est à vous de savoir ce que vous voulez vraiment. Il est plus facile de trouver la chose (ndlr : le sexe) que d’aller chercher à manger. Donc si vous n’êtes pas intelligent, vous passez complètement à côté. Il faut avoir des principes, sinon vous allez vous perdre ici. J’ai vraiment peur pour les gens qui vont venir ici pour la première fois. Nous on est habitué aux filles, mais des gens comme vous risquent de laisser leurs vies ici. On a tous connu une jeunesse, mais il ne faut jamais oublier d’où vous venez c’est très important».

Gros vendeur de café Touba : «un vendeur de Café Touba qui fréquente les filles, et qui est souillé ne pourra jamais gagner de l’argent avec ce business. C’est un liquide magique…»

Connu sur le nom de ‘’Gros’’ , ce vendeur de café Touba nous raconte ce que son business lui a rapporté. «Je suis ici depuis 2005. Je suis vendeur de Café Touba, et vraiment ça marche. Je vends en gros, pour des gens qui vont traiter et vendre en retour. Je suis bien dans ce que je fais. J’arrive à régler avec tous les problèmes, c’est avec que j’ai eu ma femme, et ma maison. Le café apporte beaucoup si c’est vendu de manière saine et naturelle. J’étais commerçant dans une boutique j’ai arrêté pour me concentrer avec mon café. Je veux même avoir une deuxième femme avec ce que je gagne depuis que j’ai commencé à vendre le Café Touba. Il a des pouvoirs, il m’arrive même de me mettre à côté quand je vois quelqu’un préparer pour pouvoir uniquement ressentir l’odeur. Un vendeur de Café Touba qui fréquente les filles, et qui est souillé ne pourra jamais gagner de l’argent avec ce business.» Assis en face de sa vitrine remplie d’objet de valeurs, Abdou Khadre Thiam bijoutier nous raconte sa vie.

Abdou Khadre Thiam bijoutier : «Il faut reconnaître que les filles ivoiriennes préfèrent être avec des sénégalais. Si vous regardez le marché de Yamoussoukro, vous allez rencontrer toutes les nationalités. Il y’a des maliens, des ghanéens, entre autres, mais les filles courent derrière nous»

«J’ai fait 25 ans ici. Les habitants sont pacifiques, des gens vraiment très hospitaliers et qui aiment beaucoup les étrangers. C’est qu’on est souvent en contact avec des femmes à cause de notre métier certes mais, il ne faut jamais se perdre d’objectif. On sait pourquoi on a quitté le Sénégal pour venir ici. Maintenant le mouton ne broute que là où il est attaché, je me suis même marié à une femme ivoirienne.  En parlant de notre travail, je dirais qu’on ne rencontre pas de problèmes majeurs. Les ivoiriens sont très réceptifs, il suffit de les expliquer pour qu’ils comprennent car souvent le prix de l’or peut monter au point que les choses deviennent vraiment trop chères. Dommage que je ne sois pas très bien placé pour vous parler des chiffres d’affaires. Ce que peut dire par contre c’est de vous signer que les affaires marchent bien, les ivoiriennes aiment l’Or, ils viennent souvent pour acheter ».

Djibril commerçant : «partout où vous allez, vous trouverez des gens qui s’intéressent uniquement aux filles. Ici il y a nos parents Ndiaye (ndlr : cousin à plaisanterie) qui ont enceinté beaucoup de filles. Ce genre de situation n’est pas uniquement propre à la Côte d’Ivoire».

Il poursuit : « Les gens fond des épargnes pour acheter de l’or. Aussi, il y a des risques. On voit souvent des jeunes dérober des bijoux pour venir vous vendre ça en retour. Et si vous ne faites pas attention, vous pouvez avoir des problèmes pour recèle. On avait des amis sénégalais qui avaient des problèmes de ce genre, mais depuis on en entend plus parler. On a une association, et on sensibilise beaucoup dans ce sens. Le message est bien passé, et on ne voit pratiquement plus des problèmes de ce genre. Il faut reconnaître que les filles ivoiriennes préfèrent être avec des sénégalais. Si vous regardez le marché de Yamoussoukro, vous allez rencontrer toutes les nationalités. Il y’a des maliens, des ghanéens, entre autres, mais les filles courent derrière nous. Partout, les sénégalais incarnent la personnalité et la dignité, peut-être c’est ce qui explique tout ça». Sur la question sur le nombre de filles enceinté par des Sénégal, notre interlocuteur n’a pas manqué de taquiner ses frères. «Presque toutes les boutiques sont gérées par des sénégalais. Et ce n’est pas faux ce que vous dites. Les filles nous courent derrière mais nous sommes à la recherche permanente de l’argent pour envoyer quelques choses à nos familles respectives qu’on a laissée au pays. Mais partout où vous allez, vous allez trouver des gens qui s’intéressent uniquement aux filles. Ici il y a nos parents Ndiaye (ndlr : cousin à plaisanterie) qui ont enceinté beaucoup de filles. Ce genre de situation n’est pas uniquement propre à la Côte d’Ivoire».

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