L’État du Sénégal devrait se soucier de ce qui arrive à ces transporteurs, qu’ils soient sénégalais ou maliens, qui bloqués entre les frontières des deux pays. Ce n’est pas de leur faute si la junte au pouvoir à Bamako ne donne pas des gages pour une transition rapide. Pourtant, ce sont eux qui en paient aujourd’hui les pots cassés. Il faut donc agir pendant qu’il est temps pour préserver tous ces emplois qui sont en péril. Surtout, il y a nécessité de venir en aide à ces opérateurs économiques qui sont les grands perdants dans cette histoire. La Cedeao a le devoir de mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré.
Maam Sagar (Billet SourceA)