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Les raisons suspectes du limogeage de la Directrice du « Service des Opérations » de l’AIBD n’ont pas arrêté les retards de vols

En manque d’inspiration et bouffés à l’énergie et au mental par des manquements de toutes sortes qui débouchent surtout sur d’inconcevables retards de vols à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, les Turcs n’ont pas eu besoin d’aller au ciel pour y chercher les raisons de leurs errements.

En effet, selon les sources de Actusen.com, leur Direction générale a tout simplement mis la litanie de maux qui vampirisent le fonctionnement de l’AIBD sur la tête de la Directrice du « Service des Opérations », aperçue, le jour de l’inauguration aux côtés du Président de la République, Macky Sall, en train de lui faire une visite guidée.

Pour ce faire, les Turcs l’ont relevée pour ensuite la remplacer par Mamadou Guèye, qui fut le Directeur adjoint des Opérations à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Et qui, une fois, à l’AIBD, ne faisait, dit-on, que ronger ses freins sur la nouvelle Plateforme aéroportuaire.

Relevée de ses fonctions, la désormais ex-Directrice du «Service des Opérations» serait tellement choquée qu’elle serait sous arrêt médical

Dépassée par la tournure des évènements, la dame, une certaine Anna, serait tellement choquée, selon toujours les sources de Actusen.com, qu’elle serait sous arrêt médical. En d’autres termes, elle n’a pas démissionné, comme le craignait Actusen.com, il y a trois jours, mais aurait plutôt piqué une sorte de crise des nerfs.

D’autant que, selon certaines confidences, après s’être sacrifiée, physiquement, comme pas possible, depuis quelques temps, dans la perspective du démarrage de l’AIBD, la désormais ex-Directrice des Opérations a le sentiment d’avoir été payée en monnaie de singe.

Malgré «l’immolation» de la Directrice du «Service des Opérations», les retards des vols ne faiblissent point

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, en dépit du fait que la désormais ancienne Directrice des «Opérations» a été «immolée» sur le tarmac de l’Aéroport, rien ne bouge et ne change, en termes d’impairs.

La preuve, Actusen.com écrivait, hier, dans le cadre des couacs qui coulent comme un long fleuve tranquille au sein de la Plateforme de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass, que le vol Delta Airlines, qui devait décoller vers les coups de 9 heures, n’a, finalement, pu déchirer les entrailles du ciel que dans l’après-midi.

Delta Airlines et Ethiopian Airlines n’ont pu quitter le tarmac que dans l’après-midi, alors qu’ils devaient respectivement décoller à 9 et 8 heures

A l’origine, un problème de kérosène, selon les sources de Actusen.com. Normal, diriez-vous ! Car il y a une dizaine de jours, Actusen.com révélait en exclusivité que les pièces détachées desdites Cuves étaient au Port autonome de Dakar et tardaient toujours à quitter la Douane sénégalaise.

Mais ce n’est pas seulement le kérosène qui fait que ça cale et coince dans tous les sens à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass.

Loin s’en faut ! Parce qu’en raison des impairs de tous ordres, le vol Ethiopian Airlines, qui devait s’envoler à 8 heures, ce 13 décembre, n’a pu quitter le tarmac de l’Aéroport qu’à 13 heures passées de quelques minutes.

Et il en est ainsi depuis samedi dernier. Parce que la quasi-totalité des vols sont, depuis lors, l’objet de très gros retards dans le cadre du trafic.

Pourquoi seule la Directrice du Service des Opérations a fait les frais des errements de toute cette chaine ?

Du coup, selon plusieurs témoignages recueillis auprès du «Service des Opérations», la mise «à mort» de l’ancienne Directrice des Opérations n’est ni plus ni moins qu’une injustice doublée d’une fuite de responsabilité au sein de la Société turque chargée de faire bouger les lignes sur la Plateforme.

La raison ? L’ancienne Directrice du «Service des Opérations» de l’AIBD Anna ne peut pas, à elle seule, être à l’origine des retards de vols. Et ne devrait pas, par conséquent, être l’unique maillon de la chaine à payer pour les errements.

La preuve, de toute celle-ci, elle est la seule victime. Or, le «Fly Word dispatcher» traite le vol en machine, puis passe le témoin à l’agent de trafic. Ensuite, arrive le «Durty manager», qui fait office de responsable de tous les vols, sans compter le Chef d’Avion qui fait la coordination 15 mn avant l’arrivée de l’avion, supervise le déchargement ou le chargement, vérifie si tout est ok, avant de lancer le top.

Ce n’est pas tout. Dans la mesure où, auparavant, notamment, au niveau de la rampe, il y a les manutentionnaires, les conducteurs et enfin et le superviseur rampe.

Il y a des agents d’enregistrement coiffés par des gestionnaires de vol chapeautés par des superviseurs. C’est après qu’arrivent les agents trafics.

Il y a, également, ce qu’on appelle l’aspect «Avitaillement Avion», qui concerne tout ce qui a trait au kérosène. Ensuite, le «Ravitaillement Avion», composé de la nourriture à bord et du nettoyage de la Cabine) appelé la touchée.

De ce fait, s’il y a retard de vols, c’est seulement le «Chef Avion» qui est capable de dire, avec exactitude, à quel niveau de la chaine, il y a eu des manquements. Après, bien évidemment, que le «Durty manager» lui a fait un rapport.

Richard SAMBOU (Actusen.com)

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