Il faut reconnaître, cette fois-ci, que «Thiompal» a du mérite. Contrairement à son concept creux de «nouvel ordre mondial», son nouveau slogan «vivre avec le virus» est devenu plus qu’une réalité, à Ndoumbélane. Le pays a repris ses vieilles habitudes. Les scandales dans lesquels les membres de la Mouvance présidentielle sont cités reviennent au-devant de la scène, reléguant au second plan les recommandations d’Abdoulaye Diouf Sarr et ses Services.
L’heure n’est plus à la diffusion massive des prêches du Pr. Seydi ou Dr. Bousso, qui tournent autour du lavage des mains, de la distance sociale ou physique, du port de masque et de l’utilisation du gel hydro alcoolique. Elle est à la divulgation de contrats douteux et de documents faisant état de l’attribution de terrains à de gros bonnets de la République. Mais, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
On a l’impression qu’à chaque fois qu’un nouveau régime est en place, une rencontre comme la conférence de Berlin se déroule dans le pays, à l’insu des populations. Et que, durant cette réunion, les autorités de «Ndoumbélane» mettent sur une table une carte, sur laquelle se trouvent les marchés juteux et le foncier sénégalais pour se les partager. Barth’, lui, qualifie ceux qui sont coupables du bradage du littoral de véritables vermines.
Mame Sagaar (Billet SourceA)