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Levée du corps de Djibo Leyti Kâ : tous d’accord que “Ndanaan yahi” !

A la cérémonie de la levée du corps de Feu le petit berger, à la morgue de l’hôpital Principal, ce samedi 16 Septembre, tous sont d’accord sur ça : Djibo Leyti Kâ était un homme multiple.

Président de la République, ses compagnons d’hier et de toujours au sein de l’Union pour le renouveau démocratique, ses amis, les familles religieuses, ses collaborateurs dans l’Etat, ses promotionnaires sont unanimes.

Tous ont convenu de la certitude, selon laquelle Feu le leader de l’Union pour le renouveau démocratique fut un homme d’Etat pur-sang, un politicien retors, un musulman pratiquant, un symbole de la fidélité et de la loyauté en amitié. Dans un contexte où beaucoup doutent de leur identité.

Ayant incarné plusieurs fonctions dans l’Etat, l’enfant de Thiargny fait l’unanimité quant au fait qu’il ait toujours répondu présent, à chaque fois que son pays a voulu s’attacher ses services.

Il n’y a pas, également, débat sur le fait que l’homme n’a jamais décliné la main tendue d’un quelconque Président de la République, à chaque fois qu’il s’est agi de servir son pays, le Sénégal, qu’il aimait par-dessus tout.

Tous sont d’avis que Djibo Leyti Kâ a toujours affiché une sérénité à toute épreuve, dans les moments les plus confus de sa trajectoire politique.

Tous partagent, aussi, la certitude, clé en main, que l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf symbolisait le courage et la lucidité, dans toutes leurs lettres de noblesses.

Tous s’accordent à dire que sa perte est énorme pour la Nation. Généreux en conseils, pour les gens qui ont eu la chance de le côtoyer, Djibo Leyti Ka n’était pas n’importe qui. Et quiconque ne saurait être comme lui. L’homme était un don du Ciel. Un crack dans le cercle restreint des brillantissimes Administrateurs civils.

Tous ont reconnu en lui son sens élevé de l’Etat. Et, tous le pleurent, depuis jeudi, jour de son rappel à Dieu. Tous sont conscients qu’ils vont continuer de le pleurer encore pour longtemps. Car des Djibo Leyti Kâ, on n’en compte pas beaucoup, dans le Sénégal.

Bref, «Ndanaan yahi», pour paraphraser un des parents de Feu le Président de la Commission nationale du Dialogue des Territoires, parlant au nom de la famille du défunt, lors de la levée du corps de celui-ci. Dieu l’accueille en son paradis !

Ousmane THIANE, Stagiaire à Actusen.com

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