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Libération de Pape Alé Niang : Maître Ciré Clédor Ly confirme et recadre

Le journaliste Pape Alé Niang a été arrêté le 6 novembre puis inculpé le 9 novembre pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. Après un séjour à la prison de Sébikotane,le 14 décembre , il a obtenu une liberté provisoire et est sous contrôle judiciaire.Toutefois, sa liberté provisoire n’a pas duré. En effet, une semaine après, le patron du site Dakarmatin a été rappelé à nouveau, le 20 décembre dernier pour s’être prononcé sur des éléments de son instruction lors d’un live d’un activiste établi à l’étranger. Hier, il a bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.

Son avocat, Me Clédor Ly, qui a confirmé la nouvelle, explique : « Cela veut dire concrètement qu’ils continuent à lui mettre la bride pour pouvoir le contrôler et porter atteinte à l’exercice de sa profession. Les enfants, tout le monde est content qu’il puisse arrêter la grève de la faim après une mise en liberté. Parce qu’il faudrait le rappeler, il a quand même tenu bon. C’était très dur, mais c’était un combat de principe qu’il menait et il a réussi à le gagner. Ce qu’il faut souligner c’est que la Justice ne doit pas être utilisée pour régler des comptes personnels ou bien pour être un instrument de politique. L’information étant terminée, il doit être renvoyé devant une juridiction de jugement. C’est à la juridiction de jugement de décider de sa culpabilité et de son innocence. Et qui devra mettre fin à cette libération conditionnelle .»

Pour rappel, le journaliste qui a entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération avait été hospitalisé dans une clinique. Depuis quelques jours, la presse n’a pas manqué de souligner sa santé déclinante. Des membres de la Coordination des Associations de Presse (Cap) avaient commencé à dérouler un plan d’action de libération de leur confrère. Ce vendredi 6 janvier, les agents de la presse ont aussi procédé à une veillée nocturne de réclamation de la liberté de Pan. S’en sont suivies d’autres planifications de manifestation comme celle de samedi passé devant l’hôpital principal de Dakar qui a finalement été interdite. Les conférences de presse et marche tenues par les agents de la presse continuent de porter leurs fruits. Le confrère est à nouveau sous contrôle judiciaire.

Aïssatou Tall (Actusen.sn)

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