Le directeur de la Communication a réagi aux préoccupations des journalistes et techniciens des médias qui ont tenu un sit-in, ce lundi, à l’occasion du journée internationale de la liberté de la presse. Pour Ousseynou Dieng, « nul ne peut douter de la question de la liberté de la presse au Sénégal, même si par ailleurs, nous pouvons constater quelques dysfonctionnements ». La preuve, estime t-il, « nous avons 19 chaines de télévision dont 17 privées, où nous avons tous les soirs, partout et tout le temps, des gens qui s’expriment librement sans être inquiétés. A cela s’ajoute, 350 radios, 24 quotidiens d’information et plus de 200 sites d’information ».
Venu assister au sit-in des journalistes, le directeur de la Communication a aussi accusé certains acteurs d’être à l’origine des lenteurs du fonds d’appui et de développement de la presse. De son avis, « il y a des acteurs qui n’ont pas encore désigné leurs représentants au sein du comité de gestion qui a en charge le fonds d’appui et de développement de la presse qui va définitivement remplacer l’aide à la presse. Donc, quand on parle de lenteur, il faut qu’on situe les responsabilités ».
En outre, il a déploré le manque de professionnalisme de certains journalistes qui, d’après lui, ne font que copier les fake news dans les réseaux sociaux. Et face à cette situation, Ousseynou Dieng a annoncé qu’une quinzaine de réformes est en cours pour assainir le milieu de la presse.
Actusen.sn