Tout est parti de la déclaration de candidature de Idy. Une sortie qui n’a pas été du goût des conseillers membres de l’Apr. Ces derniers se sont donné le mot. Ils ont décidé de ne pas participer à la réunion du bureau qui était prévue ce mardi. Alors que la rencontre est une étape préalable pour la validation du rapport produit par le Cese et qui doit être remis aux ministres concernés. Ce, avant la clôture de la présente Session le 27 avril prochain. Mais le leader de Rewmi ne perd rien pour attendre. Selon les informations de »Actusen », des discussions sont en cours pour faire une pétition pour demander au chef de l’État le départ de Idy de la tête du Cese.
Huit conseillers sur douze ont décidé de boycotter les travaux. Ça va impacter le calendrier, car la session doit être clôturée le 27 avril prochain
Les membres du bureau devaient faire leurs observations sur le rapport qui a été produit. Une réunion qui devait se tenir par vidéo conférence. Mais Idy a constaté qu’il y avait 8 absents qui n’ont pas pris la peine de l’informer de leur décision de boycotter la rencontre. Ils se sont juste passé le mot. Une manière pour ces membres de l’Apr de dénoncer le comportement du leader de Rewmi dont le seul crime a été de déclarer sa candidature à la prochaine Présidentielle. Mais d’autres reproches lui sont faits par les frondeurs. Ces derniers fustigent le fait qu’il n’ait, nous dit-on, reçu personne depuis qu’il est à la tête du Cese. L’on nous indique que le président de Rewmi s’était engagé à commencer les audiences, après son retour des États-Unis.
Les frondeurs lui reprochent, par ailleurs, le fait qu’Idy n’ait reçu personne depuis qu’il est à la tête du Cese. D’ailleurs, le président de Rewmi s’était engagé à commencer les audiences, après son retour des États-Unis.
Les positions de ces conseillers de l’Apr et Idrissa sont devenues, peut-être, inconciliables. En tout cas, l’on nous annonce même que des discussions sont en cours pour faire une pétition histoire de demander au chef de l’État de limoger Idrissa Seck et de choisir un autre pour diriger le Cese. L’idée fait son bonhomme de chemin. La proposition sera soumise au chef de l’Etat. Ce dernier a, d’ailleurs, sur sa table le constat de son allié devenu indésirable qui s’est offusqué du comportement de ces huit membres du bureau qui n’ont pas eu la courtoisie de l’informer de leur absence. Après les avoir attendus jusqu’à 16 heures, le chef de file de Rewmi a compris qu’ils lui avaient posé un lapin.
Certains conseillers préfèrent, eux, savoir raison garder. Ils pensent que c’est le chef de l’État, Macky Sall, qui doit intervenir. D’autant plus qu’ils ne savent pas quels sont les termes de l’accord qui lient le président de la République et le leader de Rewmi.
Actusen.sn