Le Paris Saint-Germain va pouvoir souffler. Au moins un temps. L’UEFA a en effet décidé de mettre de côté le dossier du club parisien au sujet du fair-play financier. Un choix dicté par la requête du champion de France de porter l’affaire devant le TAS.
L’UEFA a décidé de mettre en attente le dossier du (re)jugement du Paris Saint-Germain concernant son respect du Fair-play financier. L’instance européenne a en effet décidé de patienter jusqu’à la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) saisi par le PSG le 5 novembre dernier. On se souvient par exemple que l’AC Milan exclu de la Ligue Europa en raison du fair-play financier avait eu gain de cause auprès du TAS, ce qui a peut-être poussé l’UEFA à se montrer patient dans ce dossier.
Dans cette affaire, le PSG a le sentiment d’être victime d’un acharnement. Une première enquête de la chambre d’instruction avait duré de longs mois la saison dernière et le Paris Saint-Germain pensait bien avoir eu gain de cause en restant dans les clous du fair-play financier. C’était avant que la chambre de jugement de l’instance de contrôle financier (ICFC), manifestement non satisfaite du résultat, demande à la première instance (les deux font partie de l’UEFA) de revoir sa copie.
QTA au coeur des débats
En jeu la décote de certains contrats, notamment celui de QTA (Qatar Tourism Authority). C’est là que le Paris Saint-Germain a décidé de se porter devant le Tribunal Arbitral du Sport. En filigrane, le club parisien conteste la possibilité de revenir après coup sur le montant d’un contrat déjà validé par l’UEFA. Si l’instance européenne dévalue ces montants pour les saisons précédentes (et pas seulement pour la dernière), cela ferait sortir le club des limites tolérées par le FPF et il serait donc potentiellement sous le coup d’une exclusion de la Ligue des champions par exemple.
Dans le même ordre d’idée, le club parisien avait bondi lors de la première enquête à l’évocation d’une décote du contrat avec QTA arguant que c’était l’UEFA elle-même qui en avait fixé le montant…
Toujours est-il que le TAS a confirmé que le club parisien avait déposé une requête sans que l’on connaisse exactement la teneur de celle-ci. « A la demande des parties impliquées dans cet arbitrage, la procédure sera confidentielle, à l’exception de la sentence finale qui sera publiée« , a en effet confirmé le TAS. On devrait en savoir plus d’ici à janvier 2019…
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