La journée mondiale de la lutte contre le paludisme a été célébrée, ce dimanche 25 avril, à Dakar. Placée cette année sur le thème : ‘’zéro Palu-Tirer un trait sur le paludisme’’, la cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr.
Lors de son discours, le ministre a appelé à l’accélération du contrôle des zones à incidence élevée du paludisme afin, dit-il, d’atteindre les objectifs d’élimination de la maladie à l’horizon 2030.
«Les défis restent énormes. Nous devons consolider les acquis, mais aussi et surtout accélérer le contrôle dans les zones à incidence élevée, en vue d’atteindre les objectifs d’élimination du paludisme vers l’horizon 2030», a plaidé Diouf Sarr.
Concernant la situation actuelle du paludisme au Sénégal, le ministre annonce que beaucoup de choses ont été faites pour limiter les décès. «Des efforts ont été déployés à tous les niveaux pour faire reculer la maladie au point qu’entre 2015 et 2020, les décès liés à la maladie ont baissé de 29, 1 %», se félicite-t-il.
«Des efforts ont été déployés à tous les niveaux pour faire reculer la maladie au point qu’entre 2015 et 2020, les décès liés à la maladie ont baissé de 29,1 %»
En prenant 2015 comme année de référence, le ministre a rappelé que le nombre de cas de paludisme avait baissé de 9,5 %, les cas graves chutant à 48,6 % et les décès à 29,1 % sur la période. «Ces résultats très encourageants ont été obtenus grâce à plusieurs stratégies mises en œuvre et à l’action concertée de tous les acteurs», se réjouit-t-il.
Et pour justifier ses arguments, il cite, «la systématisation des tests de diagnostic rapide, la mise en œuvre du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action en routine, la prise en charge des cas de paludisme à domicile, entre autres».
Pour terminer, le ministre appelle à un engagement, une détermination et une persévérance dans le combat. «Il s’agit bien d’un combat, d’une lutte acharnée contre le paludisme qui continue de faire des ravages, avec ses effets néfastes sur la santé des populations et ses conséquences socio-économiques», dit-il.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)