Billet

“Ma famille”

Dans le landerneau politique, c’est fou, la façon dont on cajole sa famille. Gorgui, si vous désirez le voir se fâcher tout rouge, égratignez son fils adoré Karim Wade. Aïda Mbodj l’a appris à ses dépens, pour avoir eu le culot, quand nul n’osait le faire, de s’opposer au choix porté sur «Xessé» par le Congrès bidon du Parti démocratique sénégalais tenu le 21 Mars 2015, pour être son candidat en 2019.

Modou Diagne Fada, qui a, plus tard, osé broncher au sujet de «Rimka», citoyen français, a été, lui également, catapulté dans les cordes par le Vieux. Ce qui lui a facilité son saut atterrissage rêvé dans les bras de «Thiompal».

Dernière victime en date : Me Madické Niang, qui a eu le toupet de parler de candidature de substitution. Alors qu’il bosse pour «Salatul Ala Fatiha», selon l’accusation de «Maam» Wade.

Mais ce n’est pas «Paabi» seulement qui refuse qu’on touche à son sang. Macky Sall aussi est capable de piquer une crise des nerfs, à la simple évocation en mal de son frangin Aliou Sall. Sa Marième Faye, omnipotente et omniprésente dans les affaires de l’Etat, n’en parlons pas !

Pour s’attirer les foudres de Jean Paul Dias, dites juste à Barthélemy Dias que tu es de teint clair. Et les balles crépitent sur votre tronche. Idem pour Imam Mbaye Niang. Qui a préféré se mettre à dos son propre Parti au profit de son enfant Mame Mbaye Niang, quand le Mrds a osé dire qu’il a parrainé «Wathiathia».
Bref, Govou et nos autres parents ivoiriens ont usurpé le titre de leur célèbre feuilleton, “Ma famille”. C’est une propriété privée des politicards sunugaliens. D’ailleurs, ils les aiment tellement leurs familles, qu’ils ne se gênent pas de les évoquer en public. Karim, je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ; je partageais ma bourse avec ma mère…. en sont révélateurs.
Mame Sagar (SourceA)

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