Dix soldats maliens ont été tués mercredi dans une attaque imputée à des djihadistes contre leur poste dans le centre du pays, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel, à deux semaines d’un sommet franco-sahélien consacré à la sécurité dans la région.
Tadayt, organe de propagande proche d’Al-Qaïda, a attribué cette attaque au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda. C’est la plus meurtrière en 2021 contre les forces maliennes, qui ont perdu des centaines d’hommes de la sorte ces dernières années. Les assaillants ont eu recours à un véhicule blindé, selon un responsable sécuritaire et un porte-parole de l’armée française. Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori, dans la région de Mopti, a été attaqué vers 6h « par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés ».
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