Arrestations de présumés jihadistes, réouvertures d’écoles… L’armée malienne a déployé un important dispositif à moins de 200 km à l’ouest de Bamako où la pression de terroristes présumés avait contraint à la fermeture de quelques dizaines d’écoles qui dispensaient les cours en français.
C’est le chef d’état-major des armées maliennes lui-même qui a coordonné les préparatifs de l’intervention militaire. Le général M’Bemba Moussa Keita a dépêché des troupes dans les environs de Banamba. L’opération a été qualifiée « de grande envergure » : les témoins civils sur place parle de « plusieurs dizaines de militaires », ainsi que du matériel.
Ecoles sécurisées
Dans deux localités, très rapidement, les écoles fermées par de présumés jiahdistes, ont été sécurisées par les forces armées maliennes. Selon des témoins, dans une autre localité, l’armée a piégé l’ennemi en arrivant de l’est, alors qu’elle était attendue à l’ouest. L’ennemi rapidement pris ses jambes à son cou. A pied ou à moto, ce fut une véritable débandade.
Maintenir le calme
Au moins quinze personnes soupçonnées d’avoir participé aux opérations qui ont conduit à la fermeture des écoles ont été arrêtées et conduites à Bamako. Ce mercredi, des élèves ont repris calmement le chemin de l’école, pour retrouver leurs enseignants.
Afin de maintenir le calme retrouvé, le ministère malien de la Défense a décidé d’installer un dispositif de sécurité dans plusieurs localités de l’ouest, notamment à Toubakoro Dandougou et Balala.
Rfi.fr