A Gao au nord du Mali, un accord a été signé, en présence du gouverneur de région, par les communautés après trois jours de rencontres suite aux récentes violences meurtrières qu’a connue la ville la semaine dernière.
Durant trois jours toutes les communautés représentées par leurs leaders ont discuté des questions de sécurité et de cohésion sociale suite aux récents évènements survenus dans la ville de Gao.
Et c’est à l’issue de cette discussion qu’un protocole d’accord a été signé.
De quoi donner espoir à Saliou Ibrahim, membre de la communauté Songhoy. « Il faut vraiment saluer ces trois jours de travaux intenses avec toutes les communautés. Toutes les communautés ont participé activement à ces rencontres-là, et chaque communauté est venue avec des propositions très fortes. Aujourd’hui je suis très content parce que nous sommes parvenus à un accord. Le gouverneur était là, Barkhane était là, la Minusma était là. Ce sont de hautes personnalités qui ont apposé leurs signatures sur ce document. »
Pour Sidi Mohammed Ould Mohammed Abdallah de la communauté arabe, c’est le suivi de l’accord qui est le plus important. « On a signé beaucoup de protocoles d’accord, mais il n’y a pas de suivi », regrette t-il.
A travers ces protocoles d’accord, les leaders communautaires promettent de s’impliquer davantage pour freiner la circulation illégale des armes à feu dans la région de Gao.
Rfi.fr